Le pape François soutient la proposition d’Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, émise le 24 mars 2020, pour un cessez-le-feu mondial.
Le pape a lancé cet appel après la prière de l’angélus de midi de ce dimanche 29 mars 2020, depuis la bibliothèque du palais apostolique du Vatican.
Le pape a invité à une « fraternité » mondiale, et au renoncement aux guerres de façon à résoudre les conflits « par le dialogue et par une recherche constructive de la paix ».
Antonio Guterres a relayé son appel sur son compte @antonioguterres: « Mettre fin à la maladie de la guerre et combattre la maladie qui ravage notre monde, la pandémie #coronavirus . Cela commence par l’arrêt des combats partout. Maintenant. C’est ce dont notre famille humaine a besoin, maintenant plus que jamais. »
Le 27 mars, l’ONU annonçait que « l’appel au cessez-le-feu mondial lancé par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, pour affronter ensemble la pandémie de Covid-19, a été entendu par des belligérants en Syrie, au Yémen, au Cameroun et aux Philippines ».
Avant l’angélus, le pape a commenté l’Evangile de la résurrection de Lazare.
Après cet appel au cessez-le-feu, le pape François a lancé un appel en faveur des conditions de vie des prisonniers en temps de pandémie.
Le pape s’est ensuite rendu au bureau dont la fenêtre donne place Saint-Pierre, déserte – à part le policier italien qui y fait ses rondes -, pour bénir la ville.
Il a souligné l’importance de reconnaître une « fraternité humaine » et de ne plus résoudre les conflits par la guerre: « Puisse l’engagement commun contre la pandémie conduire chacun à reconnaître notre besoin de renforcer les liens fraternels en tant que membres d’une même famille. En particulier, qu’il suscite chez les dirigeants des nations et d’autres parties prenantes un engagement renouvelé pour surmonter les rivalités. Les conflits ne se résolvent pas par la guerre! Il est nécessaire de surmonter les antagonismes et les contrastes, par le dialogue et par une recherche constructive de la paix. »