Le pape François a exprimé sa « proximité » aux Colombiens dont la capitale Bogota a été frappée par un attentat terroriste, jeudi 17 janvier dans la matinée, et il continue d’espérer dans la paix civile du pays.
« Je tiens à assurer le peuple colombien de ma proximité après le grave attentat terroriste qui a eu lieu jeudi dernier à l’École nationale de la police », a dit le pape François après la prière de l’angélus de midi, ce dimanche 20 janvier 2019, Place Saint-Pierre.
Le pape a redit son espérance dans la paix dans ce pays où un accord avec la guérilla des FARC a été conclu le 26 septembre 2016, mais pas encore avec l’ELN guévariste: « Je prie pour les victimes et leurs familles et je continue de prier pour le chemin de la paix en Colombie. »
Le pape François avait déjà exprimé « sa profonde tristesse » après « l’attaque terroriste » et il avait condamné « à nouveau la violence aveugle, qui est une offense très grave au Créateur » dans un télégramme adressé au cardinal archevêque de Bogota, Ruben Salazar Gomez, et signé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Vatican, et publié par le Saint-Siège en espagnol, vendredi 18 janvier.
« En ces moments de choc et de tristesse », disait le message, le pape François « souhaite également apporter son soutien et sa proximité aux nombreux blessés, à leurs familles et à l’ensemble de la société colombienne ».
Le pape priait pour que Dieu aide « à persévérer dans la construction de l’harmonie et de la paix » en Colombie « et dans le monde entier ».
Lors de l’attaque à la voiture piégée contre l’école de police nationale « General Santander », 21 personnes ont été tuées et 68 autres blessées, indiquait L’Osservatore Romano du 19 janvier.
La plupart des victimes sont des cadets et des élèves de l’école qui assistaient à une cérémonie de promotion des jeunes officiers. L’auteur de l’attaque, José Aldemar Rojas Rodriguez, un Colombien, est décédé lors de l’explosion.
« La capitale de la Colombie n’avait pas connu d’attaque aussi meurtrière depuis 2003. Vendredi, le ministre de la défense colombien, Guillermo Botero, a attribué cet acte à l’Armée de libération nationale (ELN), la guérilla d’obédience guévariste encore très active dans le pays », a commenté Vatican News.
Angélus du 20 janvier 2019 @ Vatican Media
Angélus: "Je continue de prier pour la paix en Colombie"
Proximité du pape après l’attentat de Bogota