Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, présidera la veillée de prière à Lorette, en Italie, le 9 décembre 2016, à la fête de l’Aéronautique militaire dont la Vierge de Lorette est la sainte patronne depuis 1920.
Les célébrations auront lieu les 9 et 10 décembre 2016, annonce le journal local cronachemaceratesi.it
Les intentions de la veillée de prière sont dédiées cette année aux populations des quatre régions italiennes touchées par le séisme, dont les Marches, où se trouve le sanctuaire marial abritant les pierres de la Maison de la Vierge autrefois à Nazareth.
Elles ont été mise à l’abri des invasions par les Croisés, notamment la famille De Angelis, le 10 décembre 1294. Leur nom est à l’origine du fait que l’on a représenté des anges transportant la maison dans les airs: une iconographie qui a inspiré d’invoquer la prière de la Vierge de Lorette pour les aviateurs.
La même soirée, le 9 décembre 2016, il y aura une procession avec l’effigie de Notre Dame de Lorette, portée sur les épaules du personnel de l’aéronautique. Le commandant des écoles de la Force aérienne, le général Fernando Giancotti, ainsi que le colonel Stefano Gensini, commandant du centre de formation Aviation English de Lorette, un représentant du ministère et les étudiants de l’Académie Aéronautique de Pozzuoli prendront part aux célébrations.
Le matin 10 décembre, les commémorations se poursuivront dans le Sanctuaire de la Sainte Maison de Lorette avec une messe solennelle présidée par Mgr Giovanni Tonucci, délégué pontifical de la Sainte Maison.
La Vierge de Lorette a été proclamée patronne des aviateurs le 12 septembre 1920, par le bref du pape Benoît XV prononcé le 24 mars de la même année.
La basilique actuelle, dont le chevet domine la Mer Adriatique, abrite les pierres rapportées par les Croisés pour les protéger des pillards. La basilique a des allures de forteresse crénelée, ce qui en dit long sur l’importance de la précieuse relique qu’elle protège et défend.
A l’intérieur, les trois murs de la maison sont eux-mêmes enchâssés dans un édifice aux sculptures d’artistes renommés.
Ces murs ont été comme « posés sur une route ». Ce détail « plutôt étrange » exprime qu’elle « n’est pas une maison privée, elle n’appartient pas à une personne ou à une famille », mais elle est au contraire « une habitation ouverte à tous, qui est sur notre chemin à tous », a fait observer Benoît XVI.
Le quatrième mur était la paroi de la grotte de l’Annonciation. A Nazareth, dans la basilique de l’Annonciation, on voit nettement la trace des trois murs devant l’entrée de la grotte.
Les recherches archéologiques sur la taille des pierres par exemple, les graffiti en hébreu et en grec, les fondations, la position de la maison de Lorette, ainsi que l’examen du site de la « grotte de l’Annonciation » de Nazareth, et des documents du XIIIe s. ont confirmé l’origine galiléenne de ces « saintes pierres » comme les appellent les documents.
Avec Anita Bourdin
