L’AED se réjouissait d’organiser la Nuit des Témoins qui devait avoir lieu du 22 au 27 mars 2020. Mais dans un esprit de prudence, au regard de la pandémie du coronavirus, la Fondation a décidé de reporter ces veillées de prière à l’automne prochain.
« Ces prochains jours, nous serons nous aussi peut-être privés de certains biens ou de la liberté de circulation et nous connaîtrons l’incertitude du lendemain. Même si les situations ne sont pas comparables, ces privations nous rapprochent de ce que vivent les chrétiens du Venezuela, de la Terre sainte et du Burkina Faso. L’AED invite à prier particulièrement pour eux », déclare Benoît de Blanpré, directeur de l’AED en France.
Illumination en rouge de la basilique de Montmartre
La Nuit des Témoins est une occasion unique de rendre hommage à tous les prêtres et religieuses qui ont été tués dans l’année à cause de leur foi. Pourtant, la reporter ne veut pas dire reporter nos prières.
C’est pourquoi, l’AED maintient l’illumination en rouge de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, le vendredi 27 mars, de 20h à minuit, comme prévu initialement.
Pour les chrétiens du Venezuela, de la Terre sainte et du Burkina Faso
Trois invités du Venezuela, de Terre sainte et du Burkina Faso devaient venir témoigner. Au Venezuela, Mgr Villarroel, évêque de Carupano, est un ancien marin. Il a vu son pays chavirer dans la tempête. En quelques années, 8 000 entreprises ont fermé, 22 000 médecins sont partis, plus de 6,5 millions de Vénézuéliens ont quitté le pays à la recherche de travail, ou tout simplement de nourriture. Les habitants qui sont restés manquent de tout.
En Terre sainte, le Père Johnny Abu Khalil, curé de Taybeh, dernier village chrétien de Palestine, est témoin de la pression morale subie quotidiennement par les chrétiens palestiniens et notamment leur manque de liberté de circulation.
Au Burkina Faso, Sœur Julienne Nikiema, qui a dû fuir les terroristes pour sauver sa vie, soutient ceux qui vivent dans l’angoisse, sans avenir établi.