Le pape François a déjeuné avec quelque 120 personnes démunies, réfugiés, sans-abri ou détenus, à l’occasion de sa visite pastorale à Gênes, dans le nord de l’Italie, le 27 mai 2017.
Après avoir rencontré le monde du travail, le clergé et les consacrés, puis les jeunes, le pape a pris son repas dans une salle du sanctuaire de Notre Dame de la Garde, sur les hauteurs de la ville, surplombant la mer Méditerranée.
L’un des hôtes, Jean, un slovaque victime de violence et vivant dans la rue depuis des années, a confié son émotion au micro de Radio Vatican : « Je n’aurais jamais pensé être proche du pape et manger avec lui ».
Fadil, un réfugié musulman du Cameroun, ayant fui le groupe djihadiste Boko Haram après avoir perdu sa famille dans les violences, témoigne : « Pour moi le pape est une personnalité grandiose : c’est comme un symbole. Quand j’ai appris que j’allais déjeuner avec le pape, ça a été comme un rêve devenu réalité ».
Parti du Cameroun en 2014, Fadil a mis deux ans pour arriver en Italie. Durant la traversée en mer, quelque 50 personnes voyageant avec lui ont perdu la vie.
