Mgr Silvano Maria Tomasi s’est récemment rendu au Liban, en Jordanie, en Irak et en Grèce, pour apporter la proximité de l’Église dans les camps de réfugiés. Avant la visite d’une durée de 10 jours, il en a informé le pape François, a indiqué Radio Vatican en italien le 9 mars 2017.
L’ancien représentant du Saint-Siège à l’ONU à Genève collabore au sein de la Section Migrants et réfugiés du Dicastère pour le service du Développement humain intégral, où il a donné un compte-rendu de cette expérience. Il était accompagné dans ce voyage par le cardinal américain Roger Mahony.
« Cela a été un pèlerinage humain de rencontre avec les réfugiés de Syrie, les travailleuses domestiques d’Éthiopie et des Philippines, les réfugiés d’Irak, spécialement les chrétiens de la Plaine de Ninive », a-t-il confié à l’antenne de la radio vaticane. Les réfugiés, de toutes religions confondues, étaient très reconnaissants au pape pour son soutien constant, a-t-il assuré.
Déplorant « les souffrances humaines immenses » des réfugiés, Mgr Tomasi a précisé que cette visite « voulait être un message d’espérance » : « nous ne devons pas avoir peur de notre frère qui souffre ».
Pour l’archevêque, il ne suffit pas de fournir des aides humanitaires : « nous devons aller à la racine de ces problèmes » et ne pas user de la violence « comme d’un moyen pour apporter une solution au problème ».
Avec une traduction de Constance Roques