Le cardinal polonais Stanisław Ryłko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, présidera la messe du 170e anniversaire de l’apparition de Notre Dame à La Salette (France), lundi 19 septembre 2016, à 10h30, dans la basilique du sanctuaire. Des célébrations qui s’inscrivent dans le Jubilé de la miséricorde. Un colloque marial a aussi lieu à La Salette ces 9 et 10 septembre.
La messe du 19 sera concélébrée par Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne, par le père Silvano Marisa, Supérieur général des Missionnaires de Notre-Dame de La Salette, et de nombreux évêques, indique un communiqué du sanctuaire. Le programme des célébrations qui se tiendront du 11 au 19 septembre inclut prières, neuvaine, processions, concerts et rassemblements divers. Ce sera la grande neuvaine à Notre Dame de La Salette, fêtée chaque année le 19 septembre.
Cette messe sera suivie de la salutation à la Vierge, sur le parvis de la basilique. Le récit de l’apparition sera lu avant la messe, à 9h.
Une adoration permanente du Saint Sacrement – « 170 heures pour Jésus et Marie » – sera organisée du samedi 10 au samedi 17 septembre 2016: une heure pour chaque année écoulée depuis l’apparition.
Au programme également, le Chemin de la miséricorde et le passage de la Porte Sainte, à 15h, samedi 17 septembre; la messe du pèlerinage présidée par le P. Silvano Marisa, Supérieur général des Missionnaires de Notre-Dame de La Salette, à 10h30, dimanche 18 septembre; la messe de la Vigile présidée par Mgr de Kerimel, à 20h30, le 18 septembre.
C’est le samedi 19 septembre 1846, que la Vierge Marie est apparue, sur une montagne proche du village de La Salette-Fallavaux, à 1800 m d’altitude, à deux jeunes bergers, Mélanie Calvat, 14 ans, et Maximin Giraud, 11 ans: ils dirent avoir rencontré une « belle dame » en pleurs qui s’adressait à eux.
« D’abord assise et toute en larmes, la « Belle Dame » se lève et leur parle longuement, en français et en patois, de « son Fils » tout en citant des exemples tirés du concret de leur vie. Elle leur laisse un Message en les chargeant de le ‘faire bien passer à tout son peuple’ « , rapporte le sanctuaire.
« Toute la clarté dont elle est formée et qui les enveloppe tous les trois, vient d’un grand Crucifix qu’elle porte sur sa poitrine, entouré d’un marteau et de tenailles. Elle porte sur ses épaules une lourde chaîne et, à côté, des roses. Sa tête, sa taille et ses pieds sont entourés de roses. Puis la » Belle Dame « gravit un raidillon et disparaît dans la lumière ». En septembre 1851, après une longue enquête, Mgr Bruillard, évêque de Grenoble, déclare vrai le fait de l’apparition », indique la même source.
La partie centrale du message est: « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. il est si fort, si pesant que je ne peux plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Et pour vous autres, vous n’en faites pas cas. Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres. » La Vierge ne parle pas de « punir ».
Le message que saint Jean-Paul II a pu écrire, en 1996, s’accorde aussi avec le ton du Jubilé de la miséricorde: « Le rayonnement de l’événement de La Salette atteste bien que le message de Marie n’est pas tout entier dans la souffrance exprimée par les larmes ; la Vierge appelle à se ressaisir : elle invite à la pénitence, à la persévérance dans la prière et particulièrement à la fidélité de la pratique dominicale ; elle demande que son message « passe à tout son peuple » par le témoignage de deux enfants. Et, de fait, leur voix se fera rapidement entendre. Les pèlerins viendront ; bien des conversions auront lieu. Marie était apparue dans une lumière qui évoque la splendeur de l’humanité transfigurée par la Résurrection du Christ : La Salette est un message d’espérance, car notre espérance est soutenue par l’intercession de Celle qui est la Mère des hommes. Les ruptures ne sont pas irrémédiables. La nuit du péché cède devant la lumière de la miséricorde divine. La souffrance humaine assumée peut contribuer à la purification et au salut. Pour qui marche humblement dans les voies du Seigneur, le bras du Fils de Marie ne pèsera pas pour condamner, mais il saisira la main qui se tend pour faire entrer dans la vie nouvelle les pécheurs réconciliés par la grâce de la Croix. »
Courtoisie du Sanctuaire de La Salette © Mikolaj Gospodarek
Notre Dame de La Salette, 170e anniversaire: le card. Ryłko présidera la messe
Un anniversaire, au coeur du Jubilé de la miséricorde