CITE DU VATICAN, Mercredi 2 avril 2003 (ZENIT.org) – Laurent Degos, chef de service de l’hôpital Saint Louis, à Paris, et directeur de l’Institut universitaire français d’hématologie, explique que la valeur de la vie humaine repose sur trois principes « éthiques » fondamentaux : finalité, dignité et gratuité, indique la revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).
Or, trois courants interfèrent avec ces principes : la représentation biologique de l’être humain, l’utilitarisme médical et la course aux applications à finalité économique. L’homme y est déshumanisé, présenté comme « une simple mécanique », « un simple assemblage de produits (gènes ou cellules) qui s’achètent et qui se vendent ».
L’utilisation des embryons surnuméraires a été légitimée par le fait que ces embryons auraient plus d’humanité à servir pour la recherche médicale qu’à mourir.
Mais selon quel principe on pourrait détruire la vie de l’homme pour sauver la vie de l’homme ? Quelle valeur humaine possède l’embryon ? « On ne peut classer l’humain dans une échelle d’humanité ».
Pour Laurent Degos, l’embryon n’est « pas tout à fait une personne, pas non plus une chose » et risque aujourd’hui de perdre toute valeur humaine.
Source: La Croix (Laurent Degos) 01/04/03