« L’incitation à la violence peut porter à des crimes atroces », déplore le Forum rassemblant à Addis-Abeba, en Ethiopie, des responsables de différentes confessions religieuses d’Afrique, pour discuter de leur rôle notamment en matière de prévention de la radicalisation des jeunes, rapporte Radio Vatican.
Le Centre international pour le dialogue interreligieux et culturel « Roi Abdullah Bin Abdulaziz » (Kaiciid), fondé en 2012 à Vienne avec la contribution du Saint-Siège, est l’un des organisateurs aux côtés du bureau du conseil spécial de l’ONU pour la prévention du génocide, en collaboration avec le Conseil œcuménique des Eglises (COE).
Parmi les participants, l’organisation catholique Pax Christi International, Swisspeace, le Centre pour les études sur la sécurité (CSS) et le Polytechnique fédéral de Zurich (EPFZ).
Ce forum, explique un communiqué du Kaiciid, part de la conviction que, par leur autorité et leur influence sur la société, « les leaders religieux peuvent jouer un rôle clef dans leurs communautés respectives pour prévenir cette violence ».
Le Forum réfléchira au rôle des acteurs religieux dans la lutte contre la radicalisation des jeunes.
Il se donne pour objectif de « chercher à comprendre comment on peut reconnaître ces signes d’instigation à la violence, et comment on peut les combattre en amont, partant de l’expérience de certains responsables religieux et d’autres acteurs qui ont déjà de l’expérience dans le domaine et peuvent aider à trouver de meilleurs méthodes de prévention ».
Il s’agit « d’arriver à tracer une stratégie plus incisive contre l’instigation à la discrimination, aux hostilités et à la violence en Afrique ».
Avec une traduction d’Océane Le Gall
