Jésus miséricordieux, tableau de Vilnius par Eugeniusz Kazimirowski ©æ© faustine-message.com

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Jubilé : ouverture de la Porte sainte au sanctuaire de la Vierge du Divin Amour

Le cardinal Agostino Vallini préside le rite et célèbre la messe

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Le sanctuaire de la Vierge du Divin Amour, à une quinzaine de kilomètres de Rome (à Castel di Leva), a depuis mercredi 6 janvier, jour de l’Epiphanie, sa Porte sainte ouverte. Le rite d’ouverture, à l’Arc de la Tour du Premier Miracle, était présidé par le vicaire de Rome, le cardinal Agostino Vallini, qui a franchi le seuil de la Porte et guidé la procession vers le nouveau sanctuaire pour y célébrer la messe.
Le curé et recteur de la paroisse sanctuaire, Luciano Chagas Costa, a rappelé au micro de Radio Vatican l’importance de ce haut lieu de pèlerinage, particulièrement cher aux Italiens.
 
Luciano Chagas Costa – Cette Porte sainte est très importante car le peuple de Rome voue une grande dévotion à la Vierge du Divin Amour. Ce sanctuaire – disait saint Jean-Paul II – est la « maison de campagne » de la Vierge Marie. L’affection et la dévotion des Romains pour ce sanctuaire est vraiment très forte. Il est donc important qu’il y ait le Jubilé ici aussi pour les pèlerins.
Radio Vatican – Vous avez choisi l’Arc de la Tour du Premier Miracle comme Porte sainte, expliquez-nous pourquoi.
Luciano Chagas Costa – Parce que là se trouve le premier signe de la miséricorde : là se trouve l’icône de la Vierge du Divin Amour. Le cardinal Vallini a préféré cet espace comme lieu symbole de la miséricorde, car à cet endroit a eu lieu le premier miracle de la série de tous ceux qui se vérifièrent ensuite à travers les siècles, et surtout ces derniers temps.
Pourquoi les Romains sont-ils si attachés à ce sanctuaire ?
En dehors du premier miracle, survenu en 1740 – et après lequel, cinq ans plus tard, fut construit l’ancien sanctuaire – il y en a eu un autre, plus proche de nous, auquel tant de Romains se sont attachés, et qui remonte à la Seconde Guerre mondiale : le deuxième grand miracle, parmi tant d’autres après celui-ci. À la fin de la guerre, le pape Pie XII a fait vœu à la Vierge du Divin Amour, pour la conversion du peuple romain, de lui construire un nouveau sanctuaire. Une œuvre de charité autour du sanctuaire, juste pour le salut de la ville de Rome. La Libération arrive aussitôt après, vue comme un miracle de la Vierge Marie. En effet, l’icône de Marie était à Rome, en visite dans toutes les paroisses de la ville. Le pape a fait cette promesse, ce vœu, à ce moment-là. Depuis ce jour-là, les Romains ne cessent de venir ici en pèlerinage.
Pas seulement les Romains, mais aussi des pèlerins de toute l’Italie et de l’étranger. C’est un amour « international »…
C’est la miséricorde qui rayonne. Cette dévotion à la Vierge du Divin Amour dépasse effectivement les frontières de Rome. Les pèlerins viennent de toute l’Italie mais aussi de l’étranger. Beaucoup, à l’étranger, attendent des nouvelles, suivent les événements du sanctuaire. La dévotion au Divin Amour rayonne dans le monde entier grâce aux missions de nos sœurs, les Filles de Notre-Dame du Divin Amour.
© Traduction de Zenit, Océane Le Gall

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Océane Le Gall

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