CITE DU VATICAN, Vendredi 25 octobre 2002 (ZENIT.org) – « La vie ne se marchande pas », c’est le thème du message des évêques italiens pour la Journée pour la vie qui se célèbre dans la péninsule le 2 février. Enfants soldats, traite des femmes, avortement: les évêques s’indignent.
Le message a été publié cette semaine par le conseil permanent de la conférence épiscopale italienne (cf. www.chiesacattolica.it).
« La vie est un don en dehors de tout commerce, soulignent les évêques, et avec la vie on ne peut pas trafiquer! Cette affirmation n’est pas arbitraire, ni une simple exhortation, plus ou moins acceptable. C’est le fondement décisif de notre société. En la niant, on insinue que les êtres humains peuvent, dans leur ensemble, être des choses que l’on peut posséder ».
« Aucune société, sauf une société autodestructrice de prédateurs, écrivent les évêques, ne peut étendre sans limite la notion de « possession ». Tout ne peut pas se posséder, tout ne peut pas être objet de commerce. Ce sont la raison et le bon sens qui le suggèrent. L’Evangile et deux mille ans de pensée chrétienne le rappellent ».
Le document met l’accent sur la suppression de la vie humaine par l’avortement, le commerce des organes des mineurs, les enfants soldats, les prostituées réduites en esclavage, les jeunes soumis aux abus sexuels, le commerce du tabac des mineurs et les emplois mal rétribués, ou l’exploitation des travailleurs, les évêques dénoncent « toutes les formes d’esclavage » de notre époque.
« La reconnaissance progressive des droits humains n’a pas extirpé complètement, déplorent les évêques, l’antique tendance à considérer les êtres humains, comme une simple marchandise », tendance qui persiste en de nombreux pays du monde, riches et pauvres, et de nombreux secteurs de la vie en s’adaptant à des temps et à la mode.
« On ne peut pas en appeler à de faux droits humains pour annuler les droits véritables et inviolables du plus petit et du plus sans-défense des êtres humains », affirme encore le message des évêques italiens.
Ils font aussi allusion au clonage: « pour guérir certaines maladies par des cellules souches, on en arrive, dénoncent les évêques à proposer l’expérimentation sur des embryons, en justifiant leur création « in vitro », leur manipulation et leur élimination.
« En tant que chrétiens, concluent les évêques, nous sommes appelés à annoncer avec force la valeur éclairante de la vérité de l’amour du Père qui nous a rachetés en nous donnant la vie en son Fils ».