ROME, Jeudi 18 décembre 2008 (ZENIT.org) – Benoît XVI a souligné la valeur du dimanche pour tout homme, pas seulement les chrétiens, à l’occasion de la présentation des lettres de créances, ce jeudi, au Vatican, du nouvel ambassadeur du Grand Duché de Luxembourg près le Saint-Siège, M. Paul Dühr.
Et à propos du « respect du dimanche », le pape a souligné que « au-delà de sa signification religieuse, la singularité de ce jour rappelle à chaque citoyen sa haute dignité et que son labeur n’est pas servile. Ce jour est offert à tous pour que l’homme ne soit pas réduit à n’être qu’une force de travail ou un consommateur mais qu’il puisse se reposer et consacrer du temps aux réalités les plus hautes de la vie humaine : la vie familiale, la rencontre gratuite avec les autres, les activités de l’esprit et le culte rendu à Dieu ».
« Il est important de ne pas perdre, dans une vaine et dangereuse course au profit, ce qui est, non seulement un acquis social, mais surtout le trait d’une sagesse humaniste profonde », a affirmé Benoît XVI.
Le pape a mentionné « les festivités qui ont marqué la célébration du 1350ème anniversaire de la naissance de saint Willibrord, le patron secondaire de votre nation ».
« Grâce à lui, a souligné le pape, la semence de l’Évangile a été déposée dans votre terre » (…) et « elle a laissé une empreinte profonde sur l’histoire de votre pays ».
Aujourd’hui encore, a ajouté le pape, « la communauté catholique participe activement à la vie sociale et politique de votre nation cherchant à apporter une contribution utile au bien-être de toute la population et à participer efficacement à la résolution des problèmes qui affectent la vie des hommes ».
« Par votre intermédiaire, Monsieur l’Ambassadeur, je suis heureux de saluer Mgr Fernand Franck, Archevêque de Luxembourg, les prêtres, les diacres et tous les fidèles qui forment la communauté catholique du Grand-Duché. (…) Je sais qu’ils ont à cœur le souci de construire, avec les autres citoyens, une vie sociale où chacun puisse trouver les voies d’un épanouissement personnel et collectif. Que Dieu confirme ces bonnes dispositions ! », a conclu Benoît XVI.