ROME, Vendredi 11 septembre 2009 (ZENIT.org) – L’espérance est le seul antidote capable de sauver l’Europe du virus de la dépression collective et seuls les chrétiens ont la possibilité de le procurer mais non sans avoir redécouvert auparavant leur propre identité.
Convaincu de cela, le cardinal Joachim Meisner, archevêque de Cologne (Allemagne), a parlé de la nécessité de la mission dans les divers domaines sociaux, lors de la messe qu’il présidait, en tant qu’envoyé spécial du pape, à l’occasion des 1200 ans de la mort de saint Ludger, premier évêque de Munster, célébrée dimanche 6 septembre à Werden an der Ruhr, dans le diocèse allemand d’Essen.
Selon le cardinal Meisner, explique « L’Osservatore Romano », la question centrale « est de revenir aux racines de la foi en Jésus Christ », car « le monde a besoin de chrétiens capables de vivre leur foi et que les paroles soient suivies de gestes concrets ».
Le succès de la mission dans chaque milieu de vie implique « avant tout de savoir ce qu’annoncer et de quoi témoigner ».
Il en est de même dans le domaine œcuménique. Pour le cardinal Meisner, en effet, « aucun pas en avant n’est possible si l’on ne sait pas sur quoi on dialogue au point de ne plus savoir de quoi on parle quand on se réfère à l’Eucharistie et au magistère ».