« Pourquoi une telle concentration sur la question de la foi au moment du jubilé du Concile, de l’Année de la foi et de la première Encyclique du nouveau pape ?… l’Église ne suppose jamais la foi comme un fait acquis, mais elle sait que ce don de Dieu doit être nourri et renforcé pour qu’il continue à conduire sa marche », écrit Mgr Büchel.
Dans un communiqué publié le 5 juillet dernier, jour de la publication de l’encyclique « Lumen Fidei », le président de la Conférence des évêques suisses, Mgr Markus Büchel, estime qu’elle est « une importante contribution à « l’Année de la foi », vécue actuellement ».
Par cette publication, explique-t-il, « le pape poursuit la même finalité que celle de l’Année de la foi, à savoir, comme il le dit : « à expérimenter la grande joie de croire, à raviver la perception de l’ampleur des horizons que la foi entrouvre » ».
Soulignant que « le 50ème anniversaire du Concile Vatican II, l’Année de la foi et l’Encyclique sont étroitement liés », il rappelle aussi qu’en Suisse, « ce jubilé s’étend sur trois ans d’actualisation du Concile, 2012-2015, sous le Leitmotiv « découvrir la foi » ».
« L’Encyclique sur la foi, poursuit-il, se comprend comme un complément aux réflexions du pape Benoît XVI sur l’amour et l’espérance. Comme le pape François l’explique dans l’introduction à « Lumen fidei », son prédécesseur avait presque terminé le premier jet de l’Encyclique sur la foi. Il a repris le précieux travail et l’a complété ».
« Pourquoi une telle concentration sur la question de la foi au moment du jubilé du Concile, de l’Année de la foi et de la première Encyclique du nouveau Pape ? ». L’évêque de Saint-Gall répond par les mots du pape François : « l’Église, en effet, ne suppose jamais la foi comme un fait acquis, mais elle sait que ce don de Dieu doit être nourri et renforcé pour qu’il continue à conduire sa marche » ».
« Oui, la foi est un bien pour tous, elle est un bien commun, sa lumière n’éclaire pas seulement l’intérieur de l’Église et ne sert pas seulement à construire une cité éternelle dans l’au-delà; elle nous aide aussi à édifier nos sociétés, afin que nous marchions vers un avenir plein d’espérance. », conclut-il en citant toujours le pape.