« Le Pape François a visité ce matin la zone industrielle du Vatican : il a serré la main des menuisiers et des ouvriers de la centrale thermique », indique un message le message posté sur le compte twitter polyglotte de L’Osservatore Romano (L’Osservatore Romano@oss_romano).
Un second tweet précise que les journalistes du quotidien « se sont tous mis aux fenêtres pour applaudir le pape qui leur a répondu d’un signe de la main ».
Dans son édition du 10 août, le quotidien de la Cité du Vatican en dit un peu plus.
C’était un peu après 9 h du matin. Le pape est arrivé à bord d’une modeste voiture noire, immatriculée en Italie, accompagné par Mgr Fabián Pedacchio Leaniz: « Les ouvriers ont tous apprécié la rencontre inopinée avec le Pape, une fois passée la stupeur des premiers instants, vu qu’ils n’avaient pas été avertis. Le Pape a pris le temps de parler avec chacun et de visiter tous les ateliers. » L’Osservatore titre pour cela « Le visiteur inattendu ».
Voilà le récit d’une « excursion » peu banale de vingt minutes: le pape est entré d’abord « dans l’atelier de menuiserie et s’est entretenu autour des établis avec les ouvriers qui le regardaient avec des yeux écarquillés », puis « dans l’atelier de ferronnerie et à centrale thermique, où il a écouté avec intérêt les explications données par un ouvrier de l’équipe du matin, a serré la main aux trois autres qui sont apparus, surpris, de derrière les grandes turbines de la centrale et il est sorti à nouveau pour se rendre, quelques mètres plus loin, à l’atelier de plomberie ».
Le pape François est remonté à bord de la voiture de son majordome, Sandro Mariotti, et il est rentré à Sainte-Marthe, conclut le quotidien dans son édition en italien.