Caritas Internationalis convoque une réunion de haut niveau sur la crise au Moyen-Orient, en particulier en Syrie, à Gaza et en Irak.
Les présidents et directeurs des Caritas qui ont un siège dans la région et leurs partenaires internationaux se retrouveront du 15 au 17 septembre 2014 à Rome, annonce un communiqué qui précise que Damien Kattar, ex-ministre des Finances au Liban, sera le rapporteur de cette rencontre.
« Le Moyen-Orient est dans la tourmente et les Caritas sont submergées par les besoins qui augmentent tandis que les ressources diminuent… Nous ne pouvons pas accepter que des millions de personnes, des sociétés entières, qui cohabitaient dans la paix, soient détruites », affirme le secrétaire général de Caritas Internationalis, Michel Roy.
La crise syrienne a en effet laissé « plus de 13 millions de personnes démunies, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays ». Malgré le cessez-le-feu à Gaza, « aucun plan à long terme n’est prévu pour mettre fin au cycle de la violence ». De même, « la reprise du conflit en Irak a contraint plus d’un million de personnes à quitter leur maison ».
Les leaders des Caritas du Moyen-Orient réfléchiront donc « sur la meilleure réponse possible à donner, dans les mois et les années qui viennent, à la tragédie et sur la façon de collaborer avec d’autres organisations de l’Église catholique ou extérieures à elle, afin de promouvoir la paix et la stabilité dans la région », ajoute Michel Roy.
Parmi les participants : Mgr Antoine Audo, sj, de Caritas Syrie, le P. Paul Karam de Caritas Liban, Wael Suleiman de Caritas Jordanie, Nabil Nissan de Caritas Irak e le P. Raed Abusahlia de Caritas Jérusalem.
Au cours des dernières années, précise la note, Caritas a répondu aux besoins de quelque 965.000 personnes touchées par la crise en Syrie, à Gaza et en Irak, en fournissant : logements, assistance sanitaire, nourriture, objets de première nécessité, instruction, protection des femmes et des enfants, assistance psychologique et activités pour promouvoir la construction de la paix.
Avec une traduction de Constance Roques