Mgr Nicolas Lhernould

Un nouvel archevêque en Tunisie 

Mgr Nicolas Lhernould quitte l’Algérie pour devenir archevêque de Tunis 

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Le pape François a nommé ce jeudi 4 avril 2024 le nouvel archevêque de Tunis, Mgr Nicolas Lhernould. Âgé de 49 ans, il était jusqu’à présent évêque de Constantine et Hippone, en Algérie, et vice-président de la Conférence épiscopale de la région d’Afrique du Nord (CERNA).

Mgr Lhernould est né le 23 mars 1975 à Courbevoie, en France. Entré au séminaire français de Rome en 1999, il a obtenu un baccalauréat canonique en théologie et une licence en sciences et théologie patristiques à Rome. Il parle couramment sept langues.

Ayant reçu l’ordination sacerdotale en mai 2004 pour le diocèse de Tunis, Mgr Nicolas Lhernould a été curé de Sousse, Monastir et Mahdia de 2005 à 2012, curé de la paroisse Sainte-Jeanne d’Arc à Tunis en 2012, puis vicaire général du diocèse. En 2019, il a été nommé directeur national des Œuvres pontificales missionnaires pour la Tunisie et, en février 2020, consacré évêque de Constantine et Hippone en Algérie, sur les terres de saint Augustin.

Fort de 20 ans de vie de prêtre et d’évêque au Maghreb, le nouvel archevêque connaît en profondeur la culture et les besoins du « troupeau » qui lui est confié. Les catholiques représentent 0,2 % de la population qui est majoritairement musulmane.

On compte une douzaine de lieux de culte dans le diocèse et une vingtaine de congrégations regroupant 131 religieuses et 46 prêtres. La majorité des fidèles sont des expatriés et des diplomates, des subsahariens, parmi lesquels des migrants et beaucoup d’étudiants.

« Pauvres, fragiles et tout petits, nous ne cherchons pas à faire nombre mais à faire signe : celui de l’amour de Dieu qui se fait proche et qui s’offre à chacun en prenant la place de celui qui sert » disait Mgr Nicolas Lhernould lors d’une interview accordée à Fidesco, organisation catholique de solidarité internationale.

L’archevêque parlait alors de sa communauté catholique algérienne, minoritaire et discrète comme en Tunisie, mais sincère : « C’est cette humilité, comme chemin de rencontre, de partage et d’accomplissement que nous essayons de vivre ici, d’une manière radicale car dépouillée de tout (…). Gardant au cœur les événements, la vie de notre peuple, pour l’offrir humblement sur l’autel de la prière et contribuer ainsi à pétrir de jour en jour la pâte du Royaume. » 

 

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Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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