« Aujourd’hui, le danger le plus terrible est l’idéologie du genre qui annule les différences » a déclaré le pape François ce vendredi 1er mars 2024 aux participants d’un colloque international sur la vocation de l’homme et de la femme.
Pour le Saint-Père, cette idéologie se propose implicitement de vouloir détruire à la racine le projet de création que Dieu a voulu pour chacun de nous : la diversité, la distinction. Faire devenir tout homogène, neutre : « C’est l’attaque contre la différence, contre la création de Dieu, contre l’homme et la femme ».
Le pape le rappelle et le dénonce régulièrement depuis le début de son pontificat. Il a qualifié cette théorie de « colonisation idéologique » qui attaque la différence, et est imposée selon lui par certains États comme unique voie culturelle.
En 2016, dans l’avion qui le ramenait de son voyage à Bakou en Azerbaïdjan, il a dénoncé l’endoctrinement des manuels scolaires français influencés par cette théorie, provoquant une avalanche de critiques en France.
Trois ans plus tard, en 2019, la Congrégation pour l’Éducation catholique publiait un document visant à donner des éléments de discernement aux familles et aux enseignants des écoles catholiques, pour contrer cette idéologie qui « nie la différence naturelle entre un homme et une femme ».
« J’ai demandé des études sur cette vilaine idéologie de notre temps, qui efface les différences et rend tout identique ; effacer la différence, c’est effacer l’humanité. L’homme et la femme, en revanche, sont dans une « tension » féconde » a-t-il insisté.