« Ne pensez-vous pas que si nous faisions ainsi, les conflits disparaîtraient progressivement de la surface de la terre ? Ne pensez-vous pas que si nous écoutions un peu plus l’invitation de Notre Seigneur, les armes se tairaient ; armes qui ne devraient même pas être construites ? », a demandé le cardinal Parolin.
Car la Gloire de Dieu « n’est pas l’oppression mais exactement le contraire (…) une gloire qui remplit le monde de beauté, de bonté, qui donne la vie et construit la paix ».
Il a invité à recevoir la paix qui vient de Dieu et il a cité l’encyclique de saint Jean XXIII « Pacem in Terris » qui indique quatre conditions – vérité, justice, fraternité, liberté – pour construire la paix dans l’histoire: « le respect de la vérité, le fait de tendre vers la justice, de privilégier l’amour fraternel et la liberté qui exclut toute imposition étouffante ».
Le secrétaire d’Etat a invité à chérir la paix: « Celui qui aime sérieusement la paix du Christ, celui qui, au milieu de mille obstacles et de mille oppositions, en témoigne, celui qui, dans la prière, demande chaque jour au Seigneur que règne la vraie paix, contribue effectivement, au moins un peu, à rendre la terre plus miséricordieuse et plus humaine. »
Il a terminé justement par l’exemple de la prière :
« Seigneur Jésus, Prince de la Paix, regarde tes enfants qui élèvent leur cri vers toi:
aide-nous à construire la paix, préserve notre langue du mal et nos lèvres du mensonge, détourne nos cœurs de l’iniquité et vers le bien.
Inspire aux gens le désir de paix et éclaire leur esprit afin qu’ils suivent les chemins de la réconciliation.
Console, ô Dieu miséricordieux, les cœurs affligés de tant de tes enfants, sèche les larmes de ceux qui sont dans l’épreuve, fais que la douce caresse de ta Mère Marie réchauffe les visages tristes de tant d’enfants qui sont loin de l’étreinte de leurs proches.
Toi qui es le Créateur du monde, sauve cette terre de la destruction de la mort généralisée, que les armes se taisent et que résonne la douce brise de la paix.
Seigneur Dieu de l’espérance, aie pitié de cette humanité sourde et aide-la à trouver le courage de pardonner. »