Le pape François a reçu en audience Madame Aikaterini-Katia Georgiou, ambassadrice de Grèce près le Saint-Siège, à l’occasion de la présentation de ses lettres de créance.
Madame Aikaterini-Katia Georgiou succède à Monsieur Nicolas Patakias.
La nouvelle ambassadrice est née à Istanbul le 19 septembre 1960.
Elle a étudié la littérature grecque et anglaise à la Faculté de philosophie de l’Université d’Athènes.
Madame Aikaterini-Katia Georgiou a occupé les fonctions suivantes : Division des Organisations internationales et Conférences, Ministère des Affaires étrangères (MAE) (1985-1989) ; Ambassade en Suède (1989-1992) ; Bureau du Protocole, MAE (1992-1993) ; Division des Relations bilatérales avec les Amériques, MAE (1993-1995) ; vice-directrice du Cabinet diplomatique de la Présidence (1995-1998) ; Ambassade de Grèce dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine – aujourd’hui Macédoine du Nord (1998-2000) ; Service du personnel, MAE (2000-2002) ; directrice adjointe du Cabinet diplomatique de la Présidence (2002-2005) ; consul général à Düsseldorf, Allemagne (2005-2007) ; directrice des études de l’Académie diplomatique (2007-2009) ; directrice adjointe de l’Inspectorat général (2009-2013) ; directrice de la Division de Chypre, MAE (2013-2015) ; ambassadrice en Irlande (2015-2019) ; directrice générale de la Division pour les Affaires de l’Union européenne, MAE (2019-2020) ; inspectrice à l’Inspectorat général (2020) ; directrice du Cabinet diplomatique du ministre suppléant des Affaires étrangères (2020-1021).
Le pape François s’est rendu à Chypre et en Grèce récemment, du 2 au 6 décembre 2021. Après l’Angelus du mercredi 8 décembre, revenant selon l’usage sur son récent voyage, le pape avait remercié pour « l’accueil fraternel » reçu en Grèce.
« A Athènes, avait dit le pape, je me suis senti plongé dans la grandeur de l’histoire, dans cette mémoire de l’Europe : humanisme, démocratie, sagesse, foi. Là aussi, j’ai éprouvé la mystique de l’ensemble : dans la rencontre avec mes frères évêques et la communauté catholique, lors de la messe joyeuse célébrée le jour du Seigneur, puis avec les jeunes, venus de toute part, certains de très loin pour vivre et partager la joie de l’Évangile. Et j’ai également vécu comme un don de pouvoir serrer dans mes bras l’archevêque orthodoxe, mon cher Hiéronyme ».
Il avait invité à prier afin que les « graines » semées lors des rencontres, « germent dans la patience et fleurissent dans la confiance ».