« Le saint pape peut être appelé le prophète des questions relatives au mariage et à la famille », a déclaré l’ancien secrétaire privé de Jean-Paul II, l’archevêque de Cracovie, le cardinal Stanislas Dziwisz dans son homélie lors de la messe en la basilique Saint-Pierre, lundi 27 avril, rapporte Radio Vatican.
La messe présidée par le cardinal doyen du Collège des cardinaux Angelo Sodano entouré des cardinaux Giovanni Battista Re, Angelo Comastri, Leonardo Sandri et Stanisław Dziwisz a marqué le premier anniversaire de la canonisation de Jean-Paul II, le 27 avril 2014, par le pape François. Elle a attiré de nombreux pèlerins de la Pologne et, tout particulièrement, de Cracovie.
Mgr Stanislas Dziwisz a souligné le souci particulier de Jean-Paul II pour les questions liées au respect de la vie des familialles et de la vie humaine au sens le plus large : « Ça a commencé déjà en Cracovie. À ce moment-là, son livre « Amour et responsabilité » est paru. Déjà, à l’époque, il défendait la valeur et la dignité de la vie humaine, surtout des plus faibles. Ensuite, il a concentré son attention sur la théologie du corps humain. Et puis, son expérience pastorale dans ce domaine a évolué sur le terrain de l’Église universelle, et en profitant aussi des pensées et des expériences des Pères synodaux, il a donné à l’Église l’exhortation Familiaris consortio », a rappelé Mgr Dziwisz.
Saint Jean-Paul II était aussi un défenseur fervent des jeunes dont il appelait les « sentinelles du matin » et « l’espérance de l’Église », a insisté le cardinal Dziwisz. Dans cette perspective, la décision de vivre la Journée mondiale de la jeunesse en 2016 à Cracovie paraît particulièrement remarquable, a déclaré l’archevêque, ajoutant que la Pologne se préparait à « ouvrir tout grand les portes de la patrie de Jean-Paul II » : « Nous ouvrons les portes de saint Pierre de notre temps … à la foule de jeunes chrétiens. Nous voulons partager notre foi et nous voulons apprendre d’eux l’enthousiasme de la foi. »
Mgr Dziwisz a aussi fait observer que le saint pape Jean-Paul II éttait avant tout « un homme de prière, de contemplation et d’action», mais aussi « le pape de la Divine Miséricorde » ce qui « le relie fortement au pape François ». Pour ces deux papes, « la réalité de la miséricorde divine et humaine » est au centre de la vie de l’Église d’aujourd’hui, a-t-il noté en évoquant « la bulle du pape François Misericordiae vultus, annonçant le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde ».
L’archevêque de Cracovie a invité à avoir recours à son intercession en disant : « Nous avons un grand intercesseur dans le ciel de nos raisons personnelles, familiales et sociales. »
Il a indiqué ce chemin pour recueillir l’enseignement du saint pape polonais : « Si nous voulons rester fidèles à l’héritage de Jean-Paul II nous devons marcher courageusement sur le chemin de l’amour de Dieu et du prochain, c’est-à- dire, sur le chemin de la sainteté. Telle est la tâche quotidienne placée devant nous. »
