L’homme n’est pas seul, il a toujours « un compagnon de la route » : son Ange gardien.
Telle est l’essence de l’homélie du pape François prononcée ce vendredi 2 octobre, jour de la fête des Anges gardiens, en la chapelle de la maison Sainte-Marthe.
L’Ange gardien « est toujours avec nous ! affirme le pape. C’est une réalité. Il est comme un ambassadeur de Dieu avec nous. Et le Seigneur nous dit : « Ayez du respect pour sa présence ! » Quand, par exemple, nous faisons une méchanceté et nous pensons que nous sommes seuls : non, il est là ».
En citant les prières et les psaumes qui témoignent de l’existence des anges, le pape insiste sur le fait que chaque personne a un Ange gardien. « Le Seigneur l’a donné à tous », répète-t-il. « Chacun de nous en a un » qui « l’accompagne ».
L’Ange gardien est à côté de l’homme pour lui donner des conseils. Écoutez sa voix, invite le pape. « Ne vous rebellez pas contre lui ! »
« Il demande seulement de l’écouter, de le respecter, explique-t-il, le respect et l’écoute de ce compagnon de route s’appellent « la docilité ». »
Le rôle de l’Ange gardien est important. « Le chrétien doit être docile à l’Esprit Saint, continue d’enseigner le pape. La docilité à l’Esprit Saint commence avec cette docilité aux conseils de ce compagnon de route. »
Le Christ explique comment les hommes peuvent recevoir la docilité : en devenant « comme les enfants ». « Celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux », dit l’Évangile du jour (Mt 18, 1-5).
« Demandons aujourd’hui au Seigneur la grâce d’être dociles, d’écouter la voix de ce compagnon, de cet ambassadeur de Dieu qui est à côté de nous en Son nom, et d’être soutenus par son aide, dit le pape en concluant son homélie. Pendant cette messe, par laquelle nous louons le Seigneur, souvenons-nous comme le Seigneur est bon, car (…) il ne nous a pas laissés seuls, il ne nous a pas abandonnés. »