Icône de l'Hospitalité d'Abraham, dite de la Sainte-Trinité, copie de l'icône d'André Roublev @ wikimedia commons

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Lectures de dimanche : comprendre la Trinité, ou y entrer ?

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« L’Aimant, l’Aimé, l’Amour »

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« Trinité : l’Aimant, l’Aimé, l’Amour » : c’est le titre de la méditation de Mgr Francesco Follo sur les lectures de dimanche prochain, 30 mai 2021, fête de la Très Sainte Trinité (Année B – 30 mai 2021  Dt 4,32-34.39-40; Ps 32; Rm 8,14-17; Mt 28,16-20).

« Il y a quelque chose de plus intelligent que nous pouvons faire à propos de la Trinité que d’essayer de la comprendre, c’est d’y entrer, invite l’observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’Unesco à Paris. Nous ne pouvons pas embrasser l’océan, mais nous pouvons y entrer ; nous ne pouvons pas embrasser le mystère de la Trinité avec notre tête, mais nous pouvons y entrer. »

 

Prémisse : La Trinité, un mystère à vivre non seulement à étudier

Pour bien célébrer la fête d’aujourd’hui, j’essaierai de proposer de brèves réflexions qui aident à sortir ce mystère des livres de théologie et le faire entrer dans la vie, afin que la Trinité ne soit pas seulement un mystère étudié et correctement formulé, mais vécu, adoré, apprécié.

La vie chrétienne se déroule, du début à la fin, dans le signe et en présence de la Trinité :

A l’aube de notre vie, nous avons été baptisés « au nom du Père et du Fils du Saint-Esprit ».

Au cours de notre existence, en plus du signe de croix que nous faisons chaque jour au début de nos prières ou de notre entrée dans l’église en disant « au nom du Père et du Fils du Saint-Esprit », nous avons des moments qui sont des étapes fondamentales qui sont toutes marquées par l’invocation de la Trinité. Les époux se marient et échangent leurs anneaux au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ; et les prêtres et les évêques sont consacrés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit

A la fin de notre vie, si nous avions la grâce de mourir en ayant un prêtre à côté de notre chevet, il prierait ainsi : « Pars, âme chrétienne, de ce monde : au nom du Père qui t’a créée, du Fils qui t’a rachetée et du Saint-Esprit qui t’a sanctifiée ».

Saint Grégoire de Nazianze nous aide à comprendre que la Trinité est le « ventre maternel » dans lequel nous avons été conçus (cf. Eph. 1, 4) et c’est aussi le « port » vers lequel nous naviguons tous. C’est « l’océan de paix » d’où tout jaillit et où tout retourne. Faisons-en « notre » Trinité, notre « chère » Trinité, la « bien-aimée » Trinité. Certains de ces accents d’adoration et de crainte résonnent dans les textes de la solennité de la Sainte Trinité. Nous devons les faire passer de la liturgie à la vie.

Il y a quelque chose de plus intelligent que nous pouvons faire à propos de la Trinité que d’essayer de la comprendre, c’est d’y entrer. Nous ne pouvons pas embrasser l’océan, mais nous pouvons y entrer ; nous ne pouvons pas embrasser le mystère de la Trinité avec notre tête, mais nous pouvons y entrer.

La « porte » pour entrer dans la Trinité est une seule : Jésus-Christ. Par sa mort et sa résurrection, il a inauguré un chemin nouveau et vivant pour entrer dans ce Saint des Saints qui est la Trinité (cf. Héb 10,19-20) et il nous a laissé les moyens pour pouvoir le suivre dans ce retour à la Maison.

Le premier et le plus universel est l’Église. Quand on veut traverser un bras de mer, dit Saint-Augustin, le plus important n’est pas de rester sur le rivage et d’aiguiser les yeux pour voir ce qui se trouve sur la rive opposée, mais de monter sur le bateau qui nous emmène sur l’autre rive. Pour nous toutes et tous, le plus important n’est pas de spéculer sur la Trinité, mais de rester dans la foi de l’Église qui se dirige vers la Trinité.

Dans l’Église, le moyen par excellence est l’Eucharistie. La Messe est une action trinitaire du début à la fin. Elle commence au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et s’achève par la bénédiction du Père, du Fils et du Saint-Esprit. C’est l’offrande que Jésus, Tête du Corps mystique, fait de lui-même au Père dans le Saint-Esprit. À travers la Messe, nous entrons vraiment au cœur de la Trinité.

Pour nous aider à nous souvenir de cette maison, nous pouvons aussi « utiliser » souvent cette prière de sainte Thérèse de Calcutta : « Gloire au Père – Prière, et au Fils – Pauvreté, et au Saint-Esprit – Amour pour les âmes. Amen – Marie ».

1) Dialogue de Communion

La Fête de la Trinité ne s’ajoute pas aux célébrations précédentes de Noël, de Pâques, de l’Ascension et de la Pentecôte comme le souvenir d’un mystère, que nous savons être fondamental mais qui nous apparaît abstrait et, paradoxalement, étranger et auquel nous devons penser une fois par an.

Celle d’aujourd’hui est une fête qui nous fait célébrer d’une manière unitaire ce que – de Noël et à la Pentecôte – nous avons contemplé comme les facettes d’un diamant. Aujourd’hui nous contemplons le diamant dans son ensemble.

Cette célébration en honneur de la Trinité, dans un certain sens, récapitule la révélation de Dieu qui a eu lieu dans les mystères pascals : la mort et la résurrection du Christ, son ascension à la droite du Père et l’effusion du Saint Esprit. En effet, le sens de toutes les fêtes qui célèbrent l’action du salut de Dieu est toujours et nouvellement ceci : « Dieu est avec nous ». Mais comment Dieu peut être avec nous à Noël, à Pâques et à la Pentecôte s’il n’était pas lui-même communion. Dieu est Trinité, est communion d’amour ? Dieu n’est pas solitude, mais parfaite communion. C’est pour cela que la personne humaine, image de Dieu, se réalise dans l’amour, qui est un don sincère de soi-même.

Le passage de l’évangile de Saint-Mathieu proposé par la liturgie romaine : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,19-20) nous aide à prendre conscience de la conception chrétienne de Dieu-Trinité. C’est un Dieu qui est amour et dialogue, non seulement parce qu’il nous aime et dialogue, mais parce que lui, il est un dialogue d’amour, il est communion, qui entre en nous avec le baptême. Pour cela, Benoît XVI nous apprend : la Trinité divine, en fait, prend lieu en nous le jour du baptême : « Je te baptise -dit le ministre-au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ». Le nom de Dieu, dans lequel nous avons été baptisés, nous le rappelons chaque fois que nous faisons le signe de la croix. 

Le théologien Romano Guardini écrivait à propos du signe de la croix : « Nous le faisons avant la prière afin qu’il nous mette spirituellement en ordre. Il concentre en Dieu nos pensées, notre cœur et notre vouloir. Nous le faisons après la prière, afin que ce que Dieu nous a donné reste en nous. Le signe de la croix embrasse tout l’être, le corp et l’âme … Et tout est consacré au nom de Dieu » (L’esprit de la liturgie, les saints signes, Brescia 2000,125-126).

La Révélation biblique et le Magistère de l’Eglise nous permettent d’avoir non seulement une vraie conception de Dieu mais de connaître aussi vérité de (sur) nous-mêmes. Si la Bible dit que nous devons vivre dans l’amour, dans le dialogue et dans la communion, c’est parce qu’elle sait que nous sommes tous « image de Dieu ». Rencontrer Dieu, faire l’expérience de Dieu, parler de Dieu, donner gloire à Dieu, tout cela signifie – pour un chrétien qui sait que Dieu est Père, Fils et Esprit – vivre dans une constante dimension d’amour, de dialogue et de don.

La Trinité, pour laquelle nos cœurs sont une demeure (cf Hymne des Vêpres), est communion d’amour, et la famille en est la première et plus immédiate expression. L’homme et la femme, créés à image de Dieu, deviennent dans le mariage  » une seule chaire », soit une communion d’amour qui génère une nouvelle vie. La famille humaine est donc image de la Trinité pour l’amour entre les personnes et pour la mission de procréer la vie.

  2) Un mystère lumineux et pratique

La Trinité est un mystère vraiment lumineux : en nous révélant Dieu, il a révélé ce que nous sommes. 

Sainte Catherine de Sienne nous aide à « comprendre » ce mystère avec une image très simple et lumineuse. C’est l’image du poisson qui vit et bouge dans l’eau de la mer sans confins ; le poisson vit de l’eau et dans l’eau, et celle-ci entre en lui ; mais cette petite créature ne sait pas à quel point l’élément dans lequel elle vit est grand, puissant et bénéfique. Toutefois, dans la mer, le poisson vit, joue, grandit et se multiplie.

Il arrive la même chose à l’homme en face au Mystère de Dieu-Trinité. L’homme est trop petit pour Le comprendre, toutefois, par grâce, la vie de Dieu coule en elle. Par grâce Dieu se plie jusqu’à elle et lui parle, avec la tendresse du Père, avec la confiance du Frère, avec la force de l’Amour. Même restant mystérieuse, la réalité de l’amour du Dieu Uni-Trino enveloppe l’homme, qui en réalité vit et d’elle vit.

Dieu est amour : pour cela Il est Trinité, ceci est la conclusion à retenir de l’affirmation de Saint Augustin : « L’amour suppose une personne qui aime, une personne qui est aimée et une personne qui est l’amour même ». Dans la Trinité, le Père est celui qui aime, qui est la source et le début de tout ; le Fils est celui qui est aimé, le Saint Esprit est l’amour avec lequel ils s’aiment.

Par contre, pour beaucoup de chrétiens le mystère de la Trinité est « quelque chose » d’abstrait. Et non seulement ils ne font rien pour comprendre cette nouvelle que Dieu est amour parce qu’il est Trinité. Dans un certain sens, ces chrétiens font siennes ces paroles amères de Goethe : « Je me sentais obligé de croire que Trois est Un et qu’Un est Trois, sans voir comment cela pouvait même un peu me rendre des bénéfices ». Et pourtant, il ne suffit pas de faire des études de théologie pour accueillir cette vérité d’amour. Il ne s’agit pas d’un concept abstrait et, chaque personne qui vit la vie chrétienne sérieusement peut le comprendre, même s’il n’a pas fait des études théologiques particulières.

Un jour, un prêtre demanda à un paysan : « La Trinité est-elle un concept abstrait ? » Le paysan répondit : « Si Dieu n’était pas Trinité, il serait égoïsme absolu parce que, immergé dans la solitude infinie, il ne pourrait aimer que lui-même. Compris ? » Et Sainte Thérèse d’ Avila  décrit la compréhension et la valeur essentiel de ce Mystère en parlant de son chemin spirituel qui s’est développé dans la direction de la « tendresse amoureuse » : le Christ l’a conduite au Père et l’a confiée au Saint Esprit , et Thérèse a « expérimenté » le mystère des trois personnes divines : une personne paternelle qui l’attire, l’embrasse, la réconforte, la sollicite; une personne spirituelle qui la réchauffe  et la charme intérieurement; pendant que la personne filiale du Christ continue à inviter et à préparer Thérèse aux noces mystiques qui furent célébrées dans le carmel d’ Avila pendant la Messe du 18 novembre 1572.

D’une manière spécifique la vie des vierges consacrées dans le monde poursuit l’expérience de cette grande Sainte espagnole. Expérience qui est semblable à celle d’’autres saints et saintes. Je rappelle en particulier Sainte Élisabeth de la Trinité.

Avec leur consécration, ces femmes, avant d’être signe de fraternité et service de charité, sont profession de foi dans la Sainte Trinité.

« La vie consacrée est appelée à approfondir continuellement le don des conseils évangéliques avec un amour plus sincère et plus fort dans la dimension trinitaire : l’amour au Christ, qui appelle à son intimité ; au Saint Esprit, qui prépare l’âme à recevoir ses inspirations ; au Père, première origine et but suprême de la vie consacrée » (Vita consecrata, 21). Pour cela, l’exhortation apostolique « Vita consecrata » enseigne : « La chasteté des célibataires et des vierges constitue un reflet de l’amour infini qui lie les trois personnes divines dans la profondeur mystérieuse de la vie trinitaire … La pauvreté devient l’expression du don total de soi que les trois personnes se font réciproquement… L’obéissance est le reflet dans l’histoire de l’amoureuse correspondance des trois personnes divines » (ibid., 21).

Lecture patristique

Saint-Augustin

De Trinitate

Conclusion du Chap. 28.

Seigneur notre Dieu, nous croyons en vous, Père, Fils et Saint-Esprit. La vérité n’aurait pas dit : « Allez, baptisez toutes les nations au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit (Mt 28,19) », si vous n’étiez pas Trinité. D’autre part, la voix divine n’aurait pas dit : « Ecoute, Israël : le Seigneur ton Dieu est un Dieu un (Dt 6,4) », si, en même temps que Trinité, vous n’étiez un seul Seigneur Dieu. Et si vous, Dieu le Père, étiez tout à la fois Dieu le Père, et le Fils votre Verbe Jésus-Christ et votre Don le Saint-Esprit, nous ne lirions pas dans les lettres de vérité : « Dieu a envoyé son Fils (Ga 4,4 Jn 3,17) » ; et vous, ô Fils unique, vous n’auriez pas dit du Saint-Esprit : « Celui que le Père enverra en mon nom (Jn 14,26) », et encore : « Celui que je vous enverrai du Père (Jn 15,26) ». Dirigeant mon intention sur cette règle de foi, je vous ai cherché, autant que je l’ai pu ; autant que vous m’avez donné de le pouvoir, j’ai désiré voir des yeux de l’intelligence, ce que je croyais ; j’ai discuté longuement, j’ai pris bien de la peine, Seigneur mon Dieu, mon unique espérance, exaucez-moi ; ne souffrez pas que la fatigue m’empêche de vous (572) chercher ; faites au contraire que je cherche toujours votre présence avec ardeur (Ps 104,4). Donnez-moi la force de vous chercher, vous qui m’avez fait vous trouver et m’avez donné l’espoir de vous trouver de plus en plus. 

Devant vous est ma force et ma faiblesse ; conservez l’une, guérissez l’autre. Devant vous est ma science et mon ignorance ; là où vous m’avez ouvert la porte, laissez-moi entrer, là où vous me l’avez fermée, ouvrez-moi quand je frappe ; que je me souvienne de vous, que je vous comprenne, que je vous aime. Augmentez en moi ces deux choses, jusqu’à ce que vous m’ayez réformé en entier. Je sais qu’il est écrit : « Tu n’échapperas pas au péché dans « l’abondance des paroles () ». Mais plût au ciel que je n’ouvrisse la bouche que pour prêcher votre parole et chanter vos louanges ! Non-seulement j’éviterais le péché, mais j’acquerrais de précieux mérites, même dans l’abondance des paroles. Car cet homme que vous avez béatifié n’aurait jamais voulu conseiller le mal au fils qu’il avait enfanté dans la foi et à qui il écrivait : « Annonce la parole, insiste à temps et à contre-temps (2Tm 4,2) ». Faut-il dire qu’on ne peut accuser d’avoir trop parlé celui qui annonçait votre parole, Seigneur, non-seulement à temps, mais encore à contre-temps ? Il n’y avait rien de trop, puisqu’il n’y avait que le nécessaire. 

Délivrez-moi, Seigneur, de l’abondance des paroles que je subis à l’intérieur, dans mon âme si misérable à vos yeux, mais cherchant refuge dans le sein de votre miséricorde. Car, quand ma bouche se tait, ma pensée ne reste pas en silence. Si, du moins, je ne pensais qu’à ce qui vous est agréable, je ne vous prierais pas de me délivrer de l’abondance des paroles. Mais beaucoup de mes pensées, telles que vous les connaissez, sont des pensées d’homme, puisqu’elles sont vaines (Ps 94,11). Faites-moi la grâce de n’y pas consentir, de les réprouver même quand elles me font plaisir et de ne pas m’y appesantir dans une espèce de sommeil. Et qu’elles ne prennent jamais sur moi assez d’empire, pour exercer quelque influence sur mes actions ; mais que, sous votre sauvegarde, mon jugement soit en sécurité et ma conscience à l’abri. Un sage, parlant de vous dans son livre intitulé l’Ecclésiastique, a dit : « Nous multiplions les paroles, et nous n’aboutissons pas ; mais tout se résume en un mot : Il est lui-même tout (Si 43,29) ». 

Quand donc nous serons parvenus jusqu’à vous, « ces paroles que nous multiplions sans aboutir », cesseront, et vous serez seul à jamais tout en tous (1Co 15,28) ; et nous tiendrons sans fin un seul langage, vous louant tous ensemble, et unis tous en vous. Seigneur Dieu un, Dieu Trinité, que vos fidèles admettent tout ce qui m’est venu de vous dans ces livres ; et, s’il y a quelque chose de mon propre fond, pardonnez-le-moi, vous et les vôtres. Amen!

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Mgr Francesco Follo

Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000.

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