Visite du président Erdogan 05/02/2018 © Vatican Media

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Conversation téléphonique entre le pape et le président turc Erdogan

La situation d’Israël et de la Palestine

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Le pape François s’est entretenu au téléphone avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, ce 17 mai 2021 à 9h, a confirmé le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège.

Matteo Bruni ne précise pas quel était l’ordre du jour de cette conversation, qui d’après un communiqué de la présidence turque avait pour objet « les attaques d’Israël contre la Palestine ».

Pour Recep Tayyip Erdogan, ces attaques concernent « la sécurité régionale », « tous les musulmans, tous les chrétiens et toute l’humanité ». Lors de son échange avec le pape, il a appelé la communauté internationale à « prendre des mesures concrètes » afin de « mettre fin » à cette violence.

Le président turc, qui a rencontré le pape le 5 février 2018 au Vatican, a aussi souligné « l’importance » des prises de parole de ce dernier en faveur d’une solution.

Lors de l’angélus du 16 mai, le pape a exprimé sa « grande inquiétude » pour les « violents affrontements armés entre la Bande de Gaza et Israël », qui « risquent de dégénérer en une spirale de mort et de destruction ».

« La haine et la violence croissantes qui affectent diverses villes d’Israël sont une grave blessure à la fraternité et à la coexistence pacifique entre les citoyens, qu’il sera difficile de guérir si l’on ne s’ouvre pas immédiatement au dialogue », a-t-il averti : « Je lance un appel au calme et à qui il a la responsabilité de faire taire les armes et de marcher sur les chemins de la paix, également avec l’aide de la communauté internationale. »

Enfin, le pape a appelé à prier « pour qu’Israéliens et Palestiniens puissent trouver le chemin du dialogue et du pardon, pour être de patients bâtisseurs de la paix et de la justice, en s’ouvrant, pas à pas, à une espérance commune, à une coexistence entre frères ».

Le président Erdogan et le pape avaient également échangé au téléphone en décembre 2017, pour parler de la stabilité du Moyen-Orient, après l’annonce du président des Etats-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, et d’y transférer son ambassade.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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