« La vanité non seulement nous éloigne de Dieu : elle nous rend ridicules »: c’est le tweet posté sur le compte du pape François @Pontifex_fr, samedi, 31 octobre.
Le pape a dénoncé plusieurs fois la vanité.
Il a épinglé celle des clercs qui conduit parfois à l’acédie, la dépression (Evangelii gaudium, n. 82) « parce qu’ils s’attachent à certains projets et à des rêves de succès cultivés par leur vanité ». Ou celle des pollueurs (Laudato si’, n. 90) : « Nous ne nous rendons plus compte que certains croupissent dans une misère dégradante, sans réelle possibilité d’en sortir, alors que d’autres ne savent même pas quoi faire de ce qu’ils possèdent, font étalage avec vanité d’une soi-disant supériorité, et laissent derrière eux un niveau de gaspillage qu’il serait impossible de généraliser sans anéantir la planète. Nous continuons à admettre en pratique que les uns se sentent plus humains que les autres, comme s’ils étaient nés avec de plus grands droits. »
Dans son fameux discours sur les maladies de l’âme, sur les tentations, du 22 décembre 2014, en préparation à la confession, le pape parlait de la « maladie de la rivalité et de la vaine gloire ».
En même temps, le pape indiquait le remède : « Il faut être clair : seul l’Esprit Saint – l’âme du Corps mystique du Christ (…) – guérit toute maladie. C’est l’Esprit Saint qui soutient tout effort sincère de purification et de bonne volonté de se convertir. »