De l’eau potable dans tous les établissements de santé appartenant à l’Eglise catholique, dans le monde entier : c’est l’ambition d’envergure du projet WASH du Dicastère pour le service du développement humain intégral.
Un projet qui avance, annonce un communiqué publié le 21 mars 2021, à la veille de la Journée mondiale de l’eau. Une « évaluation détaillée » est en cours dans quelque 150 établissements – des petits dispensaires aux hôpitaux – de 22 pays. Pour « améliorer durablement les conditions WASH » (accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène) et « s’aligner sur des normes appropriées par le biais d’infrastructures, d’équipements, de maintenance et de formation », des devis sont en cours d’élaboration.
Les résultats préliminaires de l’évaluation révèlent « un besoin urgent d’intervenir dans certaines zones », notamment en raison de la pandémie : « Sans eau et sans procédures d’hygiène adéquates, des milliards de personnes sont en danger », s’inquiète le Saint-Siège.
Le Dicastère a envoyé une lettre à tous les évêques en août 2020, les exhortant à contribuer à assurer d’adéquates conditions WASH « dans tous les établissements de soins de l’Eglise catholique », pour « y soigner les patients en sécurité, éviter toute ultérieure propagation du COVID-19 ou d’autres maladies, et protéger les professionnels de la santé ainsi que les aumôniers ». Il s’agit aussi de « faire face à une véritable situation de détresse dans des établissements de soins actifs dans les zones isolées ou pauvres ».
Elaboré avec des congrégations, des évêques, Caritas Internationalis et Global Water 2020, le projet WASH se veut aussi inspirer d’autres organisations gérant des établissements de santé. Le rapport final sera publié dans l’année, mais le Dicastère travaille déjà avec des partenaires et des donateurs. Aux premiers rangs de cet engagement : les Frères Hospitaliers de Saint-Jean de Dieu, connus sous le nom de Fatebenefratelli, qui gèrent 400 centres sociaux et de santé dans 52 pays.
« Sans investissements pour garantir que le droit à l’eau potable soit accessible également aux plus démunis, tous les efforts d’éducation en matière de santé seront vains », prévient la présidente de l’Union mondiale des organisations féminines catholiques (UMOFC), María Lía Zervino.
Les organisations qui souhaitent se joindre à cette initiative peuvent contacter le Dicastère.