Mgr Paul Richard Gallagher

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Diplomatie: Réagir d’une manière chrétienne, par Mgr Gallagher

« La Troisième Guerre mondiale morcelée ? Diplomatie vaticane aujourd’hui »

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 Ne pas « rester paralysé » et « agir d’une manière chrétienne » tel est le but du travail de la diplomatie du Saint-Siège aujourd’hui, affirme Mgr Paul Richard Gallagher.

Le secrétaire pour les Rapports avec les États a expliqué ce lundi, 14 décembre, à l’institut Saint-Louis-des-Français à Rome, la politique étrangère du Vatican lors d’une conférence intitulée « La Troisième Guerre mondiale morcelée ? Diplomatie vaticane aujourd’hui ».

« Face à la mort de beaucoup de personnes » lors de conflits et d’actes terroristes, « nous avons un sentiment d’impuissance », a avoué Mgr Gallagher, répondant en français aux questions du journaliste de Radio Vatican, mais (…) rester paralysé, c’est une autre chose. Je crois que nous devons nous rendre compte de la situation, nous devons analyser et nous devons réagir d’une manière chrétienne. »

En caractérisant la ligne directrice de la politique étrangère du Vatican, le secrétaire pour les Rapports avec les États a dit : « Nous cherchons toujours une solution diplomatique et politique pour les grands conflits du moment. »

« On parle de Troisième Guerre mondiale, a dit Mgr Gallagher, parce que tous ces conflits sont complexes et interconnectés. Ça, c’est le danger. Du Saint-Siège, nous cherchons à continuer notre travail diplomatique, notre engagement avec la communauté internationale, avec nos partenaires et aussi à travailler avec les pasteurs de l’Église pour protéger nos communautés en difficulté, en danger, et aussi promouvoir le dialogue et la paix dans le monde. »

Un « grand danger » d’aujourd’hui, selon Mgr Gallagher, est de « perdre le contrôle de la situation ». Pour l’éviter, « il faut s’engager comme on le fait actuellement » avec « la communauté internationale qui est très engagée pour résoudre ces problèmes en Syrie, en Libye ». 

En abordant la question de la difficulté de l’accueil des réfugiés en Europe, Mgr Gallagher a dit que cette situation « reflétait la société » des pays d’accueil.

« La capacité d’accueillir les migrants est différente. Il y a des traditions différentes. Il faut prendre cela en considération, a-t-il souligné, mais il faut chercher en commun une politique que l’Europe soit capable d’implanter ensuite. » Si cette solution commune n’est pas trouvée, « cela peut rendre la situation en Europe très difficile au niveau des politiques intérieures des pays et aussi au niveau de la politique de l’Union en général », a conclu Mgr Gallagher.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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