Les vertus héroïques d’Adele Bonolis (1909-1980), laïque italienne, fondatrice des Œuvres d’Assistance et de Rédemption Sociale, ont été reconnues par le pape François lors d’une audience accordée au cardinal Marcello Semeraro jeudi 21 janvier 2021. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.
Le pape a approuvé en tout la publication de huit décrets de la Congrégation pour les causes des saints pour un martyre et les « vertus héroïques » de sept baptisés.
Adele Bonolis est née le 14 août 1909 à Milan, dans une famille croyante, mais non pratiquante. Baptisée dans la basilique de Saint-Ambroise, elle a grandi dans son patronage et elle s’est formée au sein de la Jeunesse des Femmes de l’Action Catholique.
Elle a obtenu le diplôme d’études secondaires classiques puis le diplôme de la faculté de lettres et de philosophie de l’Université catholique du Sacré-Cœur.
Sa carrière d’éducatrice a débuté en 1947 avec la direction d’un camp d’été pour enfants à risque, qui a lancé la création d’une Maison pour enfants à Castel di Vezio dans la province de Lecco.
En 1950, Adele ouvre un centre d’accueil à Onno : la Maison d’orientation des femmes «Maria Assunta». Viennent ensuite la Maison « Maria delle Grazie » à Cibrone, dans la province de Lecco, « Villa Salus » à Lenno, dans la province de Côme (à la fois pour les femmes dans des conditions fragiles) et la Maison Saint Paul à Vedano al Lambro.
« Je voudrais souligner, écrit Adele, qu’il ne s’agit pas d’un institut, mais d’une MAISON, à la fois pour la structure et pour la règle, la norme, et pour l’atmosphère, le climat qui règne dans cette maison. »
Entre les années 1950 et 1960, elle enseigne la religion au lycée Giovanni Berchet de Milan. En décembre 1976, elle tombe malade d’un cancer, mais continue son activité caritative.
Elle est décédée le 11 août 1980 à Milan.