Evangile, Sainte-Marthe © L'Osservatore Romano

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Lectures de dimanche : « l’Évangile est une Présence à contempler »

Les trois verbes de la vocation

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« Venez et vous verrez : l’Évangile est une Présence à contempler avec les yeux du cœur » : c’est le thème de la méditation de Mgr Francesco Follo, pour les lectures de dimanche prochain, 17 janvier 2021 (IIe dimanche du temps ordinaire – Année B – 1S 3,3-10.19; Ps 39; 1Co 6,13-15.17-20; Jn 1,35-42).

« Se rapprocher de Dieu c’est devenir une cathédrale vivante », écrit l’observateur permanent du Saint-Siège à l’Unesco à Paris, qui médite notamment sur les trois verbes de la vocation, « qui n’est pas un métier ».

1) La vocation : l’invitation à rester avec le Christ pour en partager la vie et la tâche.
Après la célébration du Baptême de Jésus qui a conclu la période de Noël dimanche dernier, la liturgie présente aujourd’hui un passage du premier chapitre de l’Évangile de Jean pour compléter la narration des événements qui ont marqué la manifestation de Jésus comme Messie et Fils de Dieu, qui appelle à le suivre, en habitant avec lui. Et, n’oublions pas, on n’habite que là où l’on est aimé : la maison de l’un est l’affection de l’autre. L’habitation, la maison n’est pas comme la tanière ou la bergerie pour l’animal qui y se réfugie ou s’abrite. Le foyer est le lieu des véritables rapports de la vie humaine, de l’intimité, des affections. Demander au Christ « où habites-tu ?» signifie lui demander « qui es-tu ? ». Cela signifie lui demander son identité, cela signifie lui demander « d’où viens-tu et où vas-tu ? » Quel est ton monde, le monde vrai et intérieur que tu as construit et que tu es toi-même en train de construire. Comme Jean et André, nous demandons à la Parole faite chair : « Où habites-tu ? Où es-tu chez toi ? Quel est ton mode de vie, qui es-tu vraiment ? C’est ça ce qui nous intéresse ». Et le Christ répond à nous aussi : « Venez et vous verrez ». Par conséquent, si nous ne marchons pas derrière lui, à sa suite, nous ne connaîtrons pas la réponse pour « voir » avec les yeux du cœur.
Ce n’est pas un hasard, si même pour les deux autres lectures de la messe de ce dimanche, le IIe du temps ordinaire, la vocation est le thème central comme écoute de la volonté d’amour de Dieu et comme chemin pour demeurer dans l’Amour dont nous devenons membres. Nous avons tous été appelés à suivre une « vocation » à réaliser dans notre vie de tous les jours. Nous sommes tous appelés à vivre notre vocation de fils de Dieu dans le Fils unique dans l’apparente banalité de la vie quotidienne. Nous sommes tous appelés à être avec le Christ, avant de faire quelque chose pour le Christ.
Le plus bel exemple à cet égard nous est offert par la Vierge Marie qui, avant de “faire des œuvres” de mère, “était” et “est” encore mère. Et les apôtres aussi dont nous parle l’Évangile de ce jour, avant de faire quelque chose pour le Christ, furent avec le Christ. A Jean et André qui lui demandaient : “Maître, où habites-tu ?”, Jésus répondit : “Venez et vous verrez”, c’est-à-dire qu’il leur proposa d’“être” avec Lui, avant de “faire” quelque chose avec Lui.
Ce n’est pas un hasard non plus si la liturgie du temps ordinaire demande que le prêtre porte les ornements verts, pour signifier le temps vert de notre vie. Il s’agit d’un temps chargé d’espoir, qui accompagne et illumine le quotidien que nous devons “passer” à la suite du Christ.
Le temps ordinaire n’est pas un temps mineur, c’est le temps dans lequel le Mystère de la vie du Christ et de notre vie en Lui s’écoule sous nos yeux de manière ordinaire et nous, nous sommes appelés à le recevoir et à le comprendre, pour parcourir la voie du salut, en Jésus Christ, notre Voie.
Chaque existence est déjà un appel : Dieu nous a sauvés de l’abîme vertigineux du néant et, en nous offrant l’être, il nous a donné aussi un projet à accomplir, un dessein à réaliser qui est même gravé “sur ses paumes” (Isaïe 49). C’est là le sens de notre vie : être avec Dieu et collaborer au grand projet qu’Il nourrit de toute éternité pour chacun de nous.
Nous sommes souvent tentés de croire que la vocation que Dieu nous donne, est un devoir pénible, une vertu obligatoire et ennuyeuse. Non. Dieu adresse aux hommes un appel à tisser un lien d’amour avec Lui. Il les invite dans sa demeure, les accueille de nouveau dans sa maison quand ils reviennent à son amour. Et non seulement ils peuvent rester avec Lui mais Lui reste dans leur cœur. La philosophie de l’homme dans la quête éternelle de sa maison est la nostalgie de sa patrie, de sa maison natale, comme l’a écrit le philosophe et écrivain allemand Novalis (1772 -1801) : “la philosophie est la nostalgie de retour à la maison”. Eh bien l’Évangile d’aujourd’hui montre comment on arrive à cette maison. En suivant le Christ, en Lui demandant où il habite et en demeurant avec Lui.
L’effet le plus admirable de cette démarche est que nous devenons sa demeure. Car se rapprocher de Dieu c’est devenir une cathédrale vivante. En recevant sa Présence en nous, nous comprenons la grandeur de la condition “humaine” à laquelle nous sommes appelés. La Bible abonde d’histoires de vocation : à titre d’exemple, Abraham, Moïse, David, chacun des prophètes, le petit Samuel dont il est question dans la première lecture d’aujourd’hui (1 Samuel 3,3-10), la Vierge Marie, les apôtres.
Chacun sous des formes différentes, mais nous avons tous en commun de recevoir cette invitation à donner à notre existence la valeur suprême de s’ouvrir à la relation avec Dieu, en disant comme Marie : “Amen, Fiat, que tout se passe pour moi comme tu l’as dit”.

2) Les trois verbes de la vocation qui n’est pas un métier
Les lectures de la messe d’aujourd’hui montrent que la vocation se caractérise par trois verbes : appeler, écouter, répondre.
Appeler. Excepté les rares appels directs, la vocation se produit par l’intermédiaire d’autres hommes, comme on le voit dans l’épisode d’aujourd’hui : pour les deux disciples du Baptiste, c’est lui l’intermédiaire, qui leur désigne l’Agneau de Dieu ; pour Pierre, c’est son frère André ; pour Samuel enfant, c’est son “tuteur” Eli.
Écouter, comme il le fit le petit Samuel qui répondit à Dieu qui l’appelait par son nom : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ».
Répondre en allant habiter auprès de Celui qui nous dit, comme à Jean et André : “Venez et vous verrez”.
Revenons au passage de l’Évangile d’aujourd’hui, où il nous est raconté que, remarquant Jean et André qui le suivaient, Jésus se retourna et demanda : “Qu’est-ce que vous cherchez ?”. Jésus ne posa pas cette question pour se renseigner, mais pour provoquer la réponse et les amener à prendre conscience de leur propre recherche. Jésus oblige l’homme à s’interroger sur les raisons de son propre chemin.
La recherche doit être mise en question. Il y a, effectivement, recherche et recherche. Il y a celui qui cherche vraiment Dieu et qui, en réalité se cherche lui-même.
Donc, la première condition est de vérifier continuellement l’authenticité de sa propre recherche de Dieu. La deuxième est de ne pas chercher à comprendre la vocation comme une recherche visant à ordonner le monde ni à trouver sa place dans le monde, parce que la vocation n’est pas le fruit d’un projet humain ou d’une stratégie d’organisation. Elle est vocation à l’Amour reçu et offert. La vocation n’est pas un choix, c’est être choisi : “Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais c’est moi qui vous ai choisis” (Jn 15, 16).
3) La vocation au bonheur1 à travers un exode
Dans l’Évangile de Marc on lit : “Puis il fit venir la foule avec ses disciples et il leur dit : Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à lui-même et prenne sa croix, et qu’il me suive. En effet, qui veut sauver sa vie la perdra ; mais qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. (…) Jésus le regarda et se prit à l’aimer ; il lui dit : « Une seule chose te manque : va, ce que tu as vends-le, et donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel, puis viens, suis-moi.” (Mc 8, 34-35 ; 10,21).
Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus, en d’autres termes, répète cette invitation à Jean et André pour qu’eux aussi se mettent en route à sa suite. Dans les deux cas, le Christ demande de parcourir avec Lui le nouvel exode, qui n’est pas uniquement de libération du mal et de tout autre esclavage physique ou moral, mais pour la liberté, la vérité2, l’amour, la joie qui nous tiennent tant à cœur.
Un exemple de saint qui accepta totalement de faire cet exode avec le Christ, c’est celui de Saint François d’Assise (1182 –1226), qui exprima son expérience de libération et de vocation par ces paroles connues sous le nom de La Prière simple :
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix.
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je
mette votre lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
Ô Maître, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer,
car c’est en donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on trouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
Des siècles avant, un autre saint exprima l’expérience d’être appelé de manière très profonde. Il s’agit de Saint Augustin d’Hippone (354 – 430), dont la vocation-conversion fut obtenue par la prière et les larmes de sa mère, Monique. Dans les Confessions, écrites pour raconter sa vocation et rendre gloire à Dieu pour sa miséricorde, ce grand Saint affirme que “le poids de l’amour élève vers le haut” (Pondus meum amor meus – Confessions, XIII, 9, 10). Autrement dit, l’évêque d’Hippone ajoutait : “En quelque lieu que j’aille, c’est l’amour qui m’y porte”.
Lui aussi avait trouvé l’amour et non seulement il ne voulait pas le perdre, mais il voulait lui rester fidèle pour toujours.
Pendant des années il avait cherché la vérité et l’amour. Quand il l’eut rencontré dans la personne du Christ, il resta fidèle à jamais.
A lui aussi, le Christ dit “que cherches-tu ?”, et à sa réponse interrogative : “Maître où habites-tu ?” la réponse est encore “viens et tu verras”.
4) Le témoignage des Vierges consacrées dans le monde
La vocation de Jean et André fut suscitée par le témoignage de leur “vieux” maître, Jean le Baptiste, qui avait désigné Jésus comme “l’Agneau qui enlève les péchés du monde”, mais elle devint plus claire dans le dialogue avec le Christ : “Que cherchez-vous ?”, “ Maître, où habites-tu ? “Venez et vous verrez”.
A Jean et à André, comme à l’interminable cortège de personnes qui Le cherchent et Lui demandent : “ Où habites-tu ?”, Jésus répond par un impératif (“venez”) et par une promesse (“vous verrez”). La recherche n’est jamais finie. La découverte de Dieu n’est jamais terminée.
Jésus ne dit pas ce qu’ils ne verront ni quand. C’est en demeurant avec Lui que l’avenir se dévoilera et s’épanouira. Suivre Jésus ne signifie pas savoir à l’avance où Il nous conduit ; cela veut dire lui faire confiance, pleinement confiance. Cet abandon total est vécu de manière particulière par le Vierges consacrées. Ces femmes nous donnent le témoignage que la vocation consiste à reconnaître le Christ comme centre affectif de la vie humaine. A leur exemple, à la question du Christ “Qui, que cherchez-vous ?”, nous répondons : “Toi”, et dans le quotidien “oui” (fiat), elles se conforment à son dessein d’amour, en renouvelant fidèlement le “oui” prononcé entre les mains de l’évêque le jour de leur consécration. (Cf. rituel de Consécration des vierges, n° 14 : L’évêque : « N., le Seigneur vous appelle à le suivre. » Réponse de la candidate : « Me voici, Seigneur, puisque tu m’as appelée ».)
Nous savons tous que l’amour de Dieu pour l’homme est fidèle et éternel : “ Je t’ai aimé d’un amour éternel ”, dit Dieu à l’homme (Jr 31, 3). Les Vierges consacrées nous témoignent que même nous, nous pouvons vivre la vocation à l’amour de Dieu qui est lumière, bonheur, et épanouissement de la vie ici-bas et pour l’éternité.
Lecture Patristique
Saint Thomas d’Aquin
Ev. sec. Ioan., 1, 15, 1 s.
C’est maintenant le contenu du témoignage du Baptiste qui nous est exposé. Par ces paroles, non seulement il montre le Christ, mais il admire sa puissance. Isaïe avait dit: Il sera appelé l’Admirable. Et vraiment Il est d’une puissance admirable, cet Agneau qui, égorgé, tua le lion, ce lion dont il est dit: Votre adversaire le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer. Aussi ce même Agneau a-t-il mérité d’être appelé Lion vainqueur et glorieux — Il a vaincu, le Lion de la tribu de Juda.
Jean donne brièvement son témoignage: VOICI L’AGNEAU DE DIEU, soit parce que les disciples à qui il présentait ce témoignage étaient déjà suffisamment informés sur le Christ par tout ce qu’ils avaient entendu de Jean, soit encore parce que cela fait bien comprendre toute l’intention de Jean, qui était uniquement d’amener ses disciples au Christ. Et Jean ne leur dit pas: « Allez à Lui », pour que ses disciples ne paraissent pas faire une grâce au Christ en Le suivant, mais il met en lumière la grâce du Christ comme un bienfait pour eux s’ils Le suivent. C’est pourquoi il dit VOICI L’AGNEAU DE DIEU, c’est-à-dire voici Celui en qui est la grâce, et la puissance purificatrice des péchés. On offrait en effet un agneau en sacrifice pour les péchés, comme le dit l’Écriture
LES DEUX DISCIPLES L’ENTENDIRENT PARLER AINSI, ET ILS SUIVIRENT JESUS. JESUS SE RETOURNA, LES VIT QUI LE SUIVAIENT ET LEUR DIT: « QUE CHERCHEZ-VOUS? » ILS LUI REPON DIRENT: « RABBI (CE QUI SIGNIFIE MAITRE), OU HABITES-TU? » » VENEZ ET VOYEZ », LEUR DIT-IL. ILS VINRENT DONC ET VIRENT OU IL DEMEURAIT, ET ILS DEMEURERENT AUPRES DE LUI CE JOUR LA. C’ETAIT ENVIRON LA DIXIEME HEURE.
L’Évangéliste rapporte ici le fruit de ce témoignage. Il expose en premier lieu le fruit du témoignage de Jean et de ses disciples, ensuite celui de la prédication du Christ. Le premier point comporte deux parties. Dans la première, l’Évangéliste expose le fruit du témoignage de Jean, dans la seconde celui de la prédication d’un de ses disciples. Au sujet du fruit provenant du témoignage de Jean, l’Évangéliste indique d’abord sa formation première, puis son achèvement par le Christ.
L’Évangéliste dit d’abord: LES DEUX DISCIPLES qui étaient avec Jean L’ENTENDIRENT qui disait: VOICI L’AGNEAU DE DIEU, et ILS SUIVIRENT JESUS — littéralement: ils s’en allèrent avec Lui.
A ce sujet on peut faire, selon Chrysostome3, quatre remarques.
Voici la première: Jean parle, le Christ se tait, et c’est à la parole de Jean que ses disciples se rassemblent autour du Christ. Cela correspond à un mystère. Le Christ est en effet l’époux de l’Église; Jean, l’ami de l’époux et son paranymphe. Le rôle du paranymphe est de remettre l’épouse à l’époux et, avec les paroles voulues, de livrer la dot. Il revient à l’époux de se taire, comme par réserve, mais, une fois qu’il a reçu l’épouse, de disposer d’elle comme il le veut. Ainsi Jean remet au Christ les disciples qui Lui sont fiancés par la foi. Jean parle, le Christ se tait; mais après les avoir reçus, Il les instruit avec soin.
La seconde remarque est celle-ci: lorsque Jean sou lignait la dignité du Christ en disant: Il existait avant moi, et moi, je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure4, personne ne s’est converti. Mais quand il a parlé des abaissements du Christ et du mystère de l’Incarnation, alors ses disciples ont suivi Jésus. Car les abaissements du Christ, ce qu’Il a souffert pour nous, nous émeuvent davantage. En ce sens on lit dans le Cantique des Cantiques: Ton nom est une huile répandue5. Il s’agit de la miséricorde avec laquelle Il a procuré le salut des hommes; aussi l’Écriture ajoute-t-elle aussitôt: Les jeunes filles t’aiment.
La troisième remarque de Chrysostome est la suivante. La parole de la prédication est comme une semence qui tombe en diverses terres. Dans l’une elle fructifie, dans l’autre, non. Ainsi, lorsque Jean prêche, il ne convertit pas au Christ tous ses disciples mais deux seulement, ceux qui étaient bien disposés. La jalousie, au contraire, anime les autres contre le Christ; aussi soulèvent-ils à son endroit une accusation: Pourquoi, tandis que les Pharisiens et nous, nous jeûnons sou
vent, tes disciples ne jeûnent-ils pas ?6
Dernière remarque: ayant entendu son témoignage, les disciples de Jean ne se permirent pas de parler sur-le-champ à Jésus, mais pleins à la fois d’ardeur et de retenue, ils cherchèrent à s’entretenir avec Lui en particulier dans un endroit retiré — Il y a en effet pour toute chose un temps et un jugement.
1 Cf. Le catéchisme de l’Église catholique, IIIe Partie, art.2
2 Pape François, Les vocations comme témoignages de la Vérité, 14 mai 2014.Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
3 Ioannem hom., 18, PG 59, col. 115-118.
4 Jean 1, 27.
5 Ct 1, 3.
6 Mt 9, 14.

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Mgr Francesco Follo

Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000.

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