Clementina Ticchi @ cappmercatello.altervista.org

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Causes des saints : Maria Francesca Ticchi, religieuse italienne, «héroïque»

Grâce à elle, les vocations ont fleuri

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Sœur Maria Francesca Ticchi (au siècle: Clementina Adelaide Cesira) (1887-1922), religieuse italienne, professe des clarisses capucines, a vécu les vertus humaines et chrétiennes de façon « héroïque », c’est-à-dire évangélique.

Un décret reconnaissant « les vertus héroïques » de Maria Francesca Ticchi a été promulgué par la Congrégation pour les causes de saints, avec l’approbation du pape François, lundi 23 novembre 2020. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.

Le pape François a approuvé, lors d’une audience accordée au nouveau préfet et cardinal désigné Marcello Semeraro, la publication de huit décrets de la Congrégation pour les causes des saints pour un miracle, le martyre de 127 personnes et les « vertus héroïques » de six baptisés.

Clementina Adelaide Cesira Ticchi est née le 23 avril 1887 à Belforte all’Isauro, en Italie. Son père Antonio, un menuisier local, avait été le maire de la ville; sa mère Anna Gostoli, femme au foyer, était une tertiaire franciscaine, lit-on dans sa biographie en italien publiée sur le site du monastère des clarisses capucines de Mercatello. « La fille d’un caractère docile et respectueux envers tout le monde », Clementina « a toujours été un modèle de gentillesse pour ses compagnons ».

Dès son plus jeune âge, elle a exprimé son désir de devenir religieuse et de vouloir entrer précisément dans ce monastère capucin, où chaque année elle était amenée par ses parents pour leur apporter une aide financière.

À vingt-quatre ans, elle est entrée au monastère des clarisses capucines de Mercatello. Lors de la fête de sainte Véronique, en 1907, il a prononcé ses vœux temporaires et le 9 juillet 1910 ses vœux perpétuels.

Pendant huit ans, elle a été enseignante des novices au monastère : « Sa maturité d’esprit et sa vertu avérée, lit-on dans une brève note biographique publiée par les clarisses, ont été un grand soutien pour la communauté qui l’a choisie comme formatrice des jeunes femmes à partir de 1914. Un poste qu’elle occupa jusqu’à sa mort le 20 juin 1922, à seulement 35 ans. »

Un an avant sa mort, à 34 ans seulement, en 1921, elle a été également élue abbesse, mais l’évêque diocésain Mgr Luigi Giacomo Baccini n’a pas confirmé cette élection faute d’âge.

Ayant une très faible santé, elle a souffre au noviciat d’une pleurésie tuberculeuse récurrente, puis d’une flexion progressive des os, qui ne lui permettait pas même de tenir son bréviaire.

« Sa spiritualité vécue de manière héroïque dans la souffrance a laissé sa marque sur la communauté et sur de nombreuses personnes qui l’ont connue, lit-on. Nombreux sont les témoignages écrits à son sujet par les sœurs qui ont vécu ensemble. »

« Son entrée au monastère de Mercatello, écrivent aussi les clarisses, a été une vraie bénédiction de Dieu, car les vocations ont fleuri depuis et la vie contemplative qui s’éteignait à cause des suppressions a repris. »

« Sa réputation de sainteté persiste encore à ce jour, ajoutent-elles, continuant d’être un exemple pour la communauté et d’intercéder pour ceux qui se tournent vers elle. »

L’enquête diocésaine pour la canonisation a été conclue le 8 décembre 2000.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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