Mgr Gabriele Caccia, Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies à New York, a fait une présentation, le 26 octobre 2020, en visioconférence aux évêques, prêtres et diacres de l’archidiocèse de New York (Etats-Unis) sur l’encyclique Fratelli Tutti, sur la fraternité universelle et l’amitié sociale, pendant une demi-heure.
L’archevêque italien a été invité à faire cette présentation par le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, qui a accueilli la session et présenté l’archevêque Caccia. Le clergé des diocèses de Brooklyn et du Rockville Center a également participé à cette rencontre en ligne, indique la Mission du Saint-Siège à l’ONU.
Après des remarques sur le but, l’audience et la structure de l’encyclique, signée par le pape François le 3 octobre à Assise et publiée le lendemain, Mgr Caccia s’est concentré sur « l’utilisation par le pape François de la parabole de Jésus du Bon Samaritain comme moyen de créer un société d’amitié et de fraternité en devenant «le prochain» de ceux qui en ont besoin ».
Il a ensuite rapproche les propos du pape François sur la parabole de différentes situations que le pape François aborde dans l’encyclique, comme la pandémie de Covid-19, les guerres et les conflits, les attaques contre la vie humaine, la situation des réfugiés et des migrants, les mouvements populistes, le dialogue, le pardon, la théorie de la guerre juste, la peine de mort et l’action des responsables religieux.
Le pape François évoque également dans l’encyclique la réforme des Nations Unies, afin que « le concept de la famille des nations » puisse devenir plus une réalité: cela demande « des limites juridiques claires » pour éviter que le pouvoir ne soit coopté par quelques pays seulement et pour empêcher des « impositions culturelles » ou une « restriction des libertés fondamentales des nations plus faibles » sur la base de « différences idéologiques ».
Le pape souligne aussi, a rappelé Mgr Caccia que le travail de l’ONU « peut être considéré comme le développement et la promotion de l’Etat de droit, basé sur la prise de conscience que la justice est une condition essentielle pour atteindre l’idéal de la fraternité universelle ».
Il exprime aussi cette préoccupation que l’ONU «délégitimée» à moins que les problèmes et les lacunes de l’ONU ne soient «abordés et résolus».
Mgr Caccia a répondu aux questions des prêtres pendant 20 minutes avant que le cardinal Dolan ne termine la session.