Les nouveaux gardes suisses ont été invités à cultiver leur amitié avec le Christ, lors de leur journée de prestation de serment, qui avait été reportée du 6 mai au 4 octobre 2020, en raison des mesures sanitaires.
Au cours d’une messe matinale à la basilique Saint-Pierre, le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin a donné l’exemple de saint François d’Assise, célébré ce jour, aux 38 nouvelles recrues : c’est après une nuit particulièrement douloureuse que le Poverello écrivit son « Cantique des créatures », a-t-il souligné dans son homélie, car avec le Seigneur, même « la nuit la plus obscure cède la place au jour et chaque crise peut devenir source d’une espérance renouvelée ».
Le serment des gardes suisses est « un geste révélateur d’une fidélité plus profonde », a-t-il assuré. En effet, « promettre fidélité au successeur de Pierre par amour pour le Christ » ne signifie « pas seulement exprimer sa volonté de réaliser soigneusement son devoir », mais aussi « d’adapter sa vie à son intention ».
En fin de journée, durant la cérémonie de prestation de serment qui a eu lieu en petit comité dans la Cour Saint-Damase du Vatican, l’aumônier Thomas Widmer a mis en lumière que le serment n’était pas seulement « une promesse forte », mais « un acte de culte à Dieu, car nous prenons Dieu à témoin ».
Comparant l’uniforme des gardes au vêtement blanc du baptême, l’aumônier leur a suggéré de le porter comme un signe « de l’amitié de Jésus ».
Le commandant Christoph Graf les a invités pour sa part à construire une relation de confiance avec le Christ, qui « n’exige pas beaucoup de nous » : « il veut que nous soyons fidèles, que nous observions ses commandements et que nous nous efforcions de le suivre tous les jours ».