Le 27 avril 2014, le pape François canonisait deux papes : les saints Jean XXIII et Jean-Paul II. C’était, cette année-là, le deuxième dimanche après Pâques, jour que le pape polonais avait voulu dédier à la Divine Miséricorde.
Dans un tweet en italien, ce lundi 27 avril 2020, la Congrégation pour les causes des saints évoque le pape Jean XXIII (1881-1963) : « homme doté d’une humanité et d’une bonté extraordinaires, il a voulu tout au long de sa vie répandre sur tous l’abondance de la charité chrétienne en encourageant l’union fraternelle entre les peuples ».
Dans une note biographique publiée sur la page de la Congrégation, il est rappelé que le pape Jean XXIII, « particulièrement attentif à l’efficacité de la mission de l’Église du Christ dans le monde, a convoqué le Concile œcuménique Vatican II ». Il avait été béatifié par saint Jean-Paul II en l’An 2000.
Pour le pape François, Jean XXIII a été le pape de la « docilité à l’Esprit Saint », comme il le disait dans l’homélie de la messe de canonisation, le 27 avril 2014: « Dans la convocation du Concile, saint Jean XXIII a montré une délicate docilité à l’Esprit Saint, il s’est laissé conduire et a été pour l’Église un pasteur, un guide-guidé, guidé par l’Esprit. Cela a été le grand service qu’il a rendu à l’Église. C’est pourquoi j’aime penser à lui comme le Pape de la docilité à l’Esprit Saint. »
Sur son site en italien, la Congrégation rappelle aussi que le pape Jean-Paul II fut « le premier pape slave et le premier pape non italien depuis Adrien VI. Dans son discours d’ouverture de son pontificat, il a réaffirmé sa volonté d’approfondir l’héritage du Concile Vatican II ».
Le pape François avait alors conclu son homélie en demandant entre autres que « ces deux nouveaux saints Pasteurs du Peuple de Dieu » « nous apprennent à ne pas nous scandaliser des plaies du Christ, et à entrer dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, toujours pardonne, parce qu’elle aime toujours ».
Avec Marina Droujinina