Alors que l’Équateur célèbre le 150e anniversaire de sa consécration au Sacré-Cœur de Jésus, qui a fait de ce pays sud-américain la première nation consacrée au Cœur du Christ, le 53e Congrès eucharistique international se déroule ces jours-ci à Quito.
Organisé par la Conférence épiscopale équatorienne et le Comité pontifical pour les congrès eucharistiques, le congrès a pour thème « Fraternité pour guérir le monde », et s’adresse aux clercs, aux religieux et aux laïcs. Il a débuté dimanche 8 septembre par une messe, au cours de laquelle 1600 enfants de l’Équateur ont reçu leur première communion.
Être unis pour « servir le monde et le guérir »
« Il est nécessaire que nous construisions ensemble une fraternité́ pour guérir le monde » © iec2024.ec
Parallèlement, un symposium théologique a lieu du 4 au 7 septembre à l’Université catholique pontificale de l’Équateur. Il est destiné aux théologiens et universitaires spécialisés en théologie sacramentelle et en théologie pastorale, aux formateurs de séminaires ou de maisons de formation, ainsi qu’aux personnes intéressées par l’étude de l’Eucharistie.
Étant actuellement en voyage apostolique en Asie et Océanie, le pape François a envoyé, ce lundi 8 septembre, un message vidéo dans lequel il invite les fidèles à retrouver « cette fraternité radicale avec Dieu et entre les hommes », car « ce n’est que dans cette unité que nous pouvons servir le monde et le guérir ».
Le Saint-Père a par ailleurs nommé le cardinal Baltazar Enrique Porras Cardozo, archevêque émérite de Caracas, pour le représenter au congrès. « Il est nécessaire que nous construisions ensemble une fraternité pour guérir le monde » lui a-t-il écrit, en le chargeant de transmettre sa « bénédiction à tous les participants au Congrès eucharistique international de Quito, gage conciliant de tous les dons et de toute espérance. »
Devenir des missionnaires eucharistiques de la fraternité
Les congrès eucharistiques sont devenus essentiels dans la vie de l’Église, car ils redonnent au monde le sens profond de la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie, de l’adoration et du culte public de l’Eucharistie. Ils ont aussi aujourd’hui une dimension ecclésiale liée à la miséricorde et à l’évangélisation, comme cette année à Quito.
L’Eucharistie est ainsi la base de toute fraternité. Elle est un don de Dieu, elle est au cœur de la mission de l’Église pour aider les hommes et les femmes de notre temps à devenir des missionnaires eucharistiques de la fraternité.
