Lors de l’audience générale de ce mercredi 17 septembre 2025, le pape Léon XIV a continué son cycle de catéchèses ayant pour thème « Jésus-Christ notre espérance ».
Il a centré sa méditation sur la mort de Jésus, et s’est appuyé sur un passage de l’Évangile de saint Jean, lorsque Joseph d’Arimathie et Nicodème viennent prendre son corps pour l’ensevelir. Le Saint-Père explique que le Samedi saint est le jour du « grand silence, où le ciel semble muet, mais où s’accomplit le mystère le plus profond de la foi chrétienne (…). Le Fils de Dieu repose dans le tombeau. Mais cette “absence” n’est pas un vide : c’est une attente, une plénitude retenue, une promesse gardée dans l’obscurité. »
« Le samedi de l’ensevelissement devient ainsi le sein d’où peut jaillir la force d’une lumière invincible, celle de Pâques » ajoute le pape. « Quand il nous semble que tout est immobile, que la vie est une route interrompue, souvenons-nous du Samedi saint. Même dans le tombeau, Dieu prépare la plus grande surprise. Et si nous savons accueillir avec gratitude ce qui a été, nous découvrirons que, précisément dans la petitesse et le silence, Dieu aime transfigurer la réalité, rendant toutes choses nouvelles par la fidélité de son amour. »
Se mettre à l’école de la Vierge Marie
© Vatican Media
Après avoir donné sa catéchèse en italien, le pape Léon XIV s’est adressé aux pèlerins venus des cinq continents. Aux fidèles de langue française, il a salué les personnes venues de l’Île Maurice et de Polynésie française, ainsi que celles venues des diocèses de Lille, de Versailles, de Beauvais et de Saint-Brieuc.
« Parfois le Ciel nous parait silencieux, mettons-nous de tout cœur à l’école de la Vierge Marie pour vivre, avec elle, dans l’espérance de l’accomplissement de la Parole de Dieu dans nos vies et pour notre monde » a déclaré le pape.
Enfin, le Saint-Père a terminé l’audience en exprimant sa profonde sympathie envers le peuple palestinien de Gaza, dont les conditions de survie sont « inacceptables« . Il a rappelé la dignité inviolable de toute personne, « qui doit être respectée et protégée. Je renouvelle mon appel à un cessez-le-feu, à la libération des otages, à une solution diplomatique négociée et au plein respect du droit international humanitaire. J’invite chacun à se joindre à ma prière sincère pour qu’une aube de paix et de justice puisse bientôt poindre. »
