Une proposition inédite au Vatican pour ce Carême. À partir de demain, vendredi 21 mars 2025, les prédications de Carême du Saint-Siège seront librement ouvertes à tous les fidèles, sans besoin d’inscription préalable.
Elles seront données par le P. Roberto Pasolini, nouveau prédicateur à la Maison pontificale, et se dérouleront à 9 heures en la salle Paul VI les quatre vendredis précédant la Semaine sainte, à l’exception de celle du 4 avril qui se tiendra dans la salle Clémentine du Palais apostolique.
Ces sermons seront axés autour du thème « Ancrés dans le Christ. Enracinés et fondés dans l’espérance de la vie nouvelle », et se concentreront plus spécifiquement sur « la logique du baptême », « la liberté dans l’Esprit Saint », « la joie de la Résurrection » et enfin « la responsabilité de l’Ascension ».
L’absence du pape, « une souffrance profondément évocatrice »

Le P. Roberto Pasolini est le nouveau prédicateur à la Maison pontificale © Vatican Media
Les prédications au Vatican ont lieu chaque année pour aider le pape et ses collaborateurs à se préparer spirituellement aux deux moments-clefs de la vie de l’Église, Noël et Pâques. Elles invitent à la conversion et à l’espérance, à la lumière de la Parole de Dieu.
Théologien et bibliste capucin, le frère Roberto Pasolini a succédé le 9 novembre 2024 au cardinal Raniero Cantalamessa dans cette mission de prédication. Âgé de 53 ans, il a déjà prêché en décembre et a mené du 9 au 14 mars 2025 une semaine d’Exercices spirituels pour la curie romaine, à laquelle le pape François a participé par vidéo conférence, en raison de son hospitalisation.
« Le Saint-Père ne pourra évidemment pas participer comme il l’aurait souhaité, en raison de sa maladie » a t-il confié aux médias du Vatican, « Mais son absence ne sera pas totale, d’abord parce que nous penserons à lui et que nous nous réunirons autour de la Parole de Dieu dans la prière, de manière encore plus spéciale, avec plus d’intensité. Ensuite parce que son absence sera une parole pour nous. »
« Son témoignage est accompagné de tous les témoignages des personnes qui, dans le silence, dans la clandestinité, dans toutes les parties du monde, vivent le même mystère de la souffrance, mais aussi du mal à cause des guerres, de la violence et de la mort. Il s’agit donc d’une souffrance profondément évocatrice, également parce que toutes ces personnes sont toujours dans les paroles, le cœur et les prières du Saint-Père. »