1 000 jours se sont écoulés depuis le début de l’invasion russe sur le sol ukrainien. La guerre sévit en Ukraine depuis plus de trois ans et s’intensifie actuellement. Dimanche dernier, une attaque a eu lieu dans la ville de Sumy, au nord-est du pays, et un missile russe a été lancé mercredi sur la ville d’Odessa, tuant dix civils et faisant une quarantaine de blessés.
Mercredi 19 novembre 2024, le pape François a envoyé une lettre au nonce apostolique à Kiev, Mgr Visvaldas Kulbokas, pour lui exprimer sa proximité : « Cher frère, par cette lettre, que je t’adresse en tant que mon représentant dans mon Ukraine bien-aimée et tourmentée, je souhaite embrasser tous ses citoyens, où qu’ils se trouvent. »
Le pape souhaite que le mot « paix » puisse « résonner dans les familles, les maisons et les places de notre chère Ukraine ». Il appelle à nouveau au dialogue et à la réconciliation, et s’associe à tous les ukrainiens « avec la confiance que ce sera Dieu qui prononcera le dernier mot sur cette immense tragédie ».
Mille jours de souffrance, mais aussi « mille jours d’amour »
Lors de l’audience générale de ce mercredi, le pape s’est également attardé sur l’Ukraine. Il a lu la lettre poignante, reçue il y a quelques jours, d’un universitaire ukrainien : « Lorsque vous vous souviendrez de mon pays mercredi et que vous aurez l’occasion de vous adresser au monde entier au millième jour de cette terrible guerre, ne parlez pas seulement de nos souffrances, mais témoignez aussi de notre foi : bien qu’imparfaite, elle n’a jamais été aussi forte, elle peint à coups de pinceaux douloureux l’image du Christ ressuscité (…) »
Une lettre pleine d’espérance et de foi, que le Saint-Père a lue dans son intégralité et qui se termine ainsi : « C’est pourquoi, quand tu parles de notre douleur, quand tu te souviens des mille jours de souffrance, souviens-toi aussi des mille jours d’amour, car seuls l’amour, la foi et l’espérance donnent un sens véritable aux blessures. »