Le Saint-Père est accueilli à l’école Irmãs Alma © Vatican Media

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Le sacrement des pauvres selon le pape François

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Visite à des enfants handicapés au Timor Oriental : discours et cadeau

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Ce mardi 10 septembre le pape François s’est rendu en voiture à l’école Irmãs Alma pour enfants handicapés. A son arrivée, il a été accueilli par un groupe de religieuses de la Congrégation de l’Alma et des enfants en costume traditionnel. Il a été ensuite accompagné jusqu’à la salle St Vincent de Paul où il rencontre une cinquantaine d’enfants et 28 religieuses. Un enfant lui a remis le tais, l’écharpe traditionnelle. La supérieure de la congrégation de l’Alma, Sœur Getrudis Bidi, a présenté ensuite au pape François le travail de l’organisation caritative.

Le pape François revêtu de l’écharpe traditionnelle, le tais

Le pape François revêtu de l’écharpe traditionnelle, le tais

Il y a une chose qui me fait toujours réfléchir : quand Jésus parle du jugement dernier, il dit à certains : « Viens avec moi », mais il ne dit pas « Viens avec moi parce que tu as été baptisé, parce que tu as été confirmé, parce que tu t’es marié dans l’Église, parce que tu n’as pas menti, parce que tu n’as pas volé ». Non, « viens avec moi parce que tu as pris soin de moi », ils ont pris soin de moi. Et Jésus dit : « Viens avec moi parce que tu t’es occupé de moi quand j’avais faim et que tu m’as donné à manger, quand j’avais soif et que tu m’as donné à boire, quand j’étais malade et que tu m’as visité », et ainsi de suite. C’est ce que j’appelle le sacrement des pauvres. Un amour qui anime, qui construit et qui fortifie.

Et c’est ce que l’on trouve ici : amour. Sans amour, cela ne se comprend pas. Et ainsi nous comprenons l’amour de Jésus qui a donné sa vie pour nous. Nous ne pouvons pas comprendre l’amour de Jésus si nous n’entrons pas à pratiquer l’amour. Partager la vie avec les personnes qui en ont le plus besoin est un programme, un programme qui vous appartient, un programme qui appartient à chaque chrétien. Je veux vous remercier pour ce que vous faites et je veux aussi remercier les filles et les garçons et les filles et les garçons et les filles qui nous donnent le témoignage de se laisser soigner [Applaudissements]. Parce qu’ils nous enseignent comment nous devons nous laisser soigner par Dieu. Se laisser soigner par Dieu et non par tant d’idées, de plans ou de caprices. Nous laisser prendre soin de nous par Dieu. Et ils sont nos enseignants. Je vous remercie pour cela.

Je regarde cet [enfant], comment s’appelle-t-il ? Silvano, amène-le ici, et ce que Silvano nous apprend, ce qu’il nous apprend, c’est à prendre soin de lui. En prenant soin de lui, nous apprenons à prendre soin de lui. Et si nous regardons son visage, il est calme, patient, il dort paisiblement. Et tout comme il se laisse soigner, nous devons aussi apprendre à nous laisser soigner. Nous laisser soigner par Dieu, qui nous aime tant, nous laisser soigner par la Vierge, qui est notre Mère.

Et maintenant… Nous prions un Ave Maria à Notre-Dame et je vous donne ma bénédiction.

(Prière de l’Ave Maria et bénédiction)

Après la bénédiction :

Le Saint-Père explique son cadeau, un sculpture de la Saint Famille

Le Saint-Père explique son cadeau, un sculpture de la Saint Famille

Et n’oubliez pas. Et n’oubliez pas que nous devons apprendre à nous laisser soigner, nous tous, comme ils se laissent soigner. Je vous remercie.

[Applaudissements]

Merci.

Échange de cadeaux

Et ceci. C’est le cadeau que je laisse à cette maison. Regardez bien : saint Joseph prend soin de la Vierge, la Vierge prend soin de Jésus. Le plus important est celui qui se laisse le plus soigner : Jésus. Il se laisse soigner par Marie et Joseph.

 

De production italienne moderne, cette sculpture de la Sainte Famille en terre cuite émaillée, simple mais élégante, a été exécutée selon des techniques artisanales liées à une tradition séculaire. Il est intéressant de noter que Saint Joseph se tient derrière la Vierge Marie qui tient l’Enfant, dans une attitude de protection et de bénédiction qui rappelle celle de Dieu le Père, qui a voulu et formé la Sainte Famille pour la Rédemption de toute l’humanité.

La Sainte Famille représente non seulement le lien indissoluble de l’union sociale, mais symbolise surtout la « sainteté de la vie quotidienne » : un argument très cher au pape François, qui a consacré à ce thème sa troisième exhortation apostolique, intitulée « Gaudete et Exsultate », dans laquelle il nous rappelle qu’au sein de la famille, on peut facilement faire l’expérience de ces béatitudes qui sont ensuite spontanément portées à l’extérieur, dans la société, où cette « grande règle de conduite » proposée au chapitre 25 de l’Évangile de Matthieu doit toujours être mise en œuvre : la miséricorde concrète envers les pauvres, parce que « vivre notre vie avec amour et en témoignant dans tout ce que nous faisons » (nº 14) permet de voir le visage du Seigneur.

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Pape Francois

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