« Champions de l’amour dans les grandes Olympiades de la vie »

Chers frères et sœurs, bonjour !

Je suis très heureux de vous rencontrer. Je vous salue tous, et en particulier le Président de la Conférence Épiscopale Indonésienne que je remercie des paroles qu’il m’a adressées. Je remercie également Mimi et Andrew de leur partage. C’est une bonne chose que les évêques indonésiens aient choisi de célébrer avec vous les 100 ans de leur Conférence nationale. Merci, merci ! Je vous remercie pour ce choix. Merci, Monsieur le Président ! on voit que ton esprit de chartreux nous aide à faire ces choses.

Vous êtes de petites étoiles brillantes dans le ciel de cet archipel, les membres les plus précieux de cette Église, ses “trésors”, comme l’enseignait le diacre et martyr saint Laurent dès les premiers siècles du christianisme. À ce propos, je tiens à souligner que je suis tout à fait d’accord avec ce qu’a dit Mimi : Dieu a créé les êtres humains avec des capacités uniques pour enrichir la diversité de notre monde – tu as été brave, Mimi, merci ! – ; et elle-même nous l’a montré en parlant merveilleusement de Jésus, “notre phare d’espérance”. Merci pour cela !

Affronter ensemble les difficultés, en faisant tous de notre mieux, en apportant chacun sa contribution unique, nous enrichit et nous aide à découvrir jour après jour la valeur de notre être ensemble : dans le monde, dans l’Église, en famille, comme nous l’a rappelé Andrew que nous félicitons également pour sa participation aux Jeux Paralympiques ! Bravo ! Applaudissons-le bien fort ! [applaudissements]. Et applaudissons aussi pour nous tous, appelés à devenir ensemble des champions de l’amour dans les grandes Olympiades de la vie. Un applaudissement pour nous tous !

Mes chers amis, nous avons tous besoin les uns des autres, et ce n’est pas une mauvaise chose. En effet, cela nous aide à comprendre de mieux en mieux que l’amour est la chose la plus importante de notre existence (cf. 1 Co 13, 13) et à nous rendre compte du nombre de bonnes personnes qui nous entourent. Ensuite, cela nous rappelle combien le Seigneur nous aime tous, au-delà de toutes les limites et difficultés (cf. Rm 8, 35-39). Chacun de nous est unique à ses yeux, aux yeux du Seigneur, et Il ne nous oublie jamais, jamais : souvenons-nous-en, pour garder vivante notre espérance et nous engager à notre tour, sans jamais nous lasser, à faire de notre vie un don pour les autres (cf. Jn 15, 12-13).

Merci ! Merci de cette rencontre et de ce que vous faites, tous ensemble. Je vous bénis et je prie pour vous. Et vous aussi, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Merci. Aujourd’hui, je voudrais souhaiter un joyeux anniversaire à cette maman qui n’a pas pu venir, elle est alitée, mais elle a aujourd’hui 87 ans. Nous lui adressons nos meilleurs vœux, d’ici, tous ensemble.