Le corps de sœur Wilhelmina Lancaster est toujours intact, cinq ans après sa mort © benedictinesofmary.org

Le corps de sœur Wilhelmina Lancaster est toujours intact, cinq ans après sa mort © benedictinesofmary.org

Le corps incorrompu de sœur Wilhelmina Lancaster

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L’évêque américain de Kansas City communique sur les résultats de l’expertise médicale 

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Ce 22 août 2024, le diocèse de Kansas City-St Joseph, aux États-Unis, a publié un communiqué annonçant les résultats de l’expertise médicale concernant le corps resté intact d’une religieuse décédée il y a cinq ans.

Demandée par l’évêque de ce diocèse, Mgr James Johnston, l’étude indique clairement que le corps de la sœur bénédictine Wilhelmina Lancaster, exhumé fin avril 2023, est incorrompu, c’est-à-dire qu’il ne montre aucun signe de décomposition.

Un corps préservé, cinq ans après sa mort 
Sœur Wilhelmina a fondé l'ordre des Bénédictines de Marie Reine des Apôtres, dans le Missouri, à l'âge de 70 ans © kcsjcatholic.org

Sœur Wilhelmina a fondé l’ordre des Bénédictines de Marie Reine des Apôtres, dans le Missouri, à l’âge de 70 ans © kcsjcatholic.org

Sœur Willelmina, fondatrice de l’ordre des Bénédictines de Marie Reine des Apôtres, dans le Missouri, est décédée le 29 mai 2019, à l’âge de 95 ans. Selon Mgr Johnston, son corps n’a pas été embaumé et n’a reçu aucun autre traitement avant son enterrement. Elle a été enterrée dans un cercueil en bois non scellé.

Cependant, lorsque le corps a été exhumé pour être transféré en vue de son inhumation dans l’église abbatiale, les religieuses n’ont pas trouvé de squelette. Au lieu de cela, elles ont trouvé un corps bien préservé qui conservait les traits reconnaissables de leur ancienne prieure.

« Dans le rapport final », explique Mgr Johnston, « l’équipe d’enquête a noté que l’état du corps de Sœur Wilhelmina, lors de l’examen, était remarquable par l’absence de signes de décomposition. La doublure de son cercueil était complètement détériorée, mais son habit et ses vêtements ne présentaient aucun signe de décomposition. Le rapport a également noté que l’histoire de la mort et de l’enterrement de Sœur Wilhelmina ne décrit pas les conditions qui auraient pu protéger contre la décomposition ».

Les bénédictines attestent de la sainteté personnelle de sœur Wilhelmina
La religieuse à la fin de sa vie : "N’oubliez pas de prier le rosaire. Aimez la Sainte Mère. Elle vous aime". © benedictinesofmary.org

La religieuse à la fin de sa vie : « N’oubliez pas de prier le rosaire. Aimez la Sainte Mère. Elle vous aime ». © benedictinesofmary.org

Née en 1924, la religieuse a fondé le nouvel ordre bénédictin de Marie Reine des Apôtres, alors qu’elle avait 70 ans. Il s’agit d’un ordre contemplatif et marial, mettant l’accent sur la prière pour les prêtres. Les sœurs aujourd’hui continuent de mener une vie de silence et de contemplation, selon la règle de saint Benoît. La communauté est connue également pour ses talents musicaux et ses albums à succès.

Sœur Wilhelmina avait, entre autres, une dévotion particulière pour la vierge Marie. « Chaque fois que vous lui parliez de Notre-Dame, vous pouviez voir cette étincelle. Elle aimait tellement Notre-Dame, et cela transparaissait si fortement », a déclaré une ancienne postulante qui s’est occupée d’elle. « Elle aimait notre Sainte Mère », a confié également Mère Cécile, la prieure actuelle du couvent : « c’est ce qu’elle disait à tous ceux qui venaient ici. Priez le rosaire. N’oubliez pas de prier le rosaire. Aimez la Sainte Mère. Elle vous aime. »

Depuis plus d’un an, des milliers de personnes se sont rendues à l’abbaye de Notre-Dame d’Éphèse à Gower, dans le Missouri, pour voir le corps de sœur Wilhelmina Lancaster. « Nous croyons que même si toute la vie et la mort de sœur Wilhelmina ont été un miracle, montrant la voie vers Dieu Tout-Puissant, ce qu’elle a laissé derrière elle continue de pointer vers Sa Résurrection et la vie de gloire qui nous attend », ont écrit les sœurs bénédictines, qui doivent apprendre à vivre avec cet afflux de nouveaux pèlerins.

« Si nous pouvons attester de la sainteté personnelle de la sœur, nous savons que l’incorruptibilité ne fait pas partie des signes officiels que l’Église considère comme un miracle de sainteté (…). La vie elle-même et les faveurs reçues doivent être établies comme preuve de sainteté. » 

 

 

 

 

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Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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