Travaux de remplacement de la vitre de la Pietà © basilicasanpietro.va

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Le Vatican place une barrière de haute sécurité sur la Pietà de Michel-Ange 

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En vue du Jubilé de 2025

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Le nouveau diaphragme qui protégera la Pietà sera composé de neuf cristaux « incassables » et « pare-balles » de la plus haute qualité et d’une transparence maximale.

Dans le cadre des travaux prévus pour le prochain Jubilé, la Fabbrica di San Pietro a commencé le remplacement du diaphragme de verre protégeant le groupe de marbre de la Pietà de Michel-Ange par un nouveau verre afin de garantir des paramètres de visibilité et de sécurité adéquats. 

Les exigeants travaux de restauration de la chapelle de la Pietà ont débuté le lundi 27 mai et s’achèveront à la fin du mois de septembre 2024.

Le nouveau diaphragme qui protégera la Pietà sera composé de neuf vitres « incassables » et « pare-balles » de la plus haute qualité et d’une transparence maximale. Spécialement conçu par une équipe d’experts, il sera équipé d’un système d’ancrage innovant de haute technologie, soigneusement étudié dans chacun de ses composants pour une protection et une jouissance optimale de la sculpture vénérée et admirée.

Travaux de remplacement de la vitre de la Pietà - détail © basilicasanpietro.va

Travaux de remplacement de la vitre de la Pietà – détail © basilicasanpietro.va

Le projet, conçu, réalisé et offert sous forme de donation par un groupe d’entrepreneurs piémontais et de professionnels du secteur, vise à rendre l’icône mariale à la dévotion des pèlerins et de tous les visiteurs avec la meilleure visibilité et la plus grande sécurité possible. 

Pendant cette brève période d’assombrissement nécessaire du groupe de marbre de Michel-Ange, le moulage en plâtre de la Pietà de Saint-Pierre, réalisé par Francesco Mercatali entre 1942 et 1943, sera exposé dans la basilique. 

L’attentat contre la Pietà de Michel-Ange 

L’attentat contre la Pietà de Michel-Ange s’est produit le 21 mai 1972 dans la basilique Saint-Pierre du Vatican. Un homme nommé Laszlo Toth, géologue australien d’origine hongroise souffrant de troubles mentaux, a attaqué la sculpture avec un marteau en criant « Je suis Jésus-Christ ressuscité des morts ».

Toth a frappé la sculpture à quinze reprises, endommageant gravement le visage de la Vierge, lui cassant le bras gauche et blessant le coude de l’œuvre. La sculpture a subi d’importants dommages, mais grâce à un processus de restauration méticuleux, la Pietà a été remise dans son état d’origine. C’est pour cette raison qu’elle est dotée d’un verre protecteur qui est actuellement renouvelé sous une forme améliorée pour le Jubilé 2025.

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Rédaction

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