Ce vendredi 26 juillet 2024, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques s’est déroulée à Paris, en France. Appelée « la Seine olympique », cette soirée a tristement choqué le monde entier par sa vulgarité et sa parodie du christianisme, notamment en caricaturant la Cène du Christ.
Des « drag-queens » (hommes habillés en femmes) ont été représentés à la place des apôtres, et une DJ « couronnée d’étoiles », militante féministe et membre du LGBT +, à la place de Jésus-Christ.
Dans un communiqué publié ce 27 juillet, l’Église catholique en France mentionne que cette parodie a « malheureusement inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme, ce que nous déplorons très profondément ».
Une telle cérémonie devrait rassembler, inclure, et même pacifier
Les évêques de France ont remercié les membres des autres confessions religieuses ayant exprimé leur solidarité, et pensent « à tous les chrétiens de tous les continents qui ont été blessés par l’outrance et la provocation de certaines scènes. Nous souhaitons qu’ils comprennent que la fête olympique se déploie très au-delà des partis pris idéologiques de quelques artistes. »
Délégué de l’Église catholique de France pour les Jeux olympiques et évêque de Digne, Mgr Emmanuel Gobilliard a confié au Figaro avoir été profondément blessé par cette parodie de la Cène : « J’ai surtout été blessé de la blessure des autres, de tous les chrétiens qui se sont sentis rejetés, y compris les sportifs. » Selon lui, une cérémonie d’ouverture aux Jeux olympiques devrait « rassembler, inclure, et même pacifier ».
« Je réagis d’abord au contexte » ajoute l’évêque, « car beaucoup me disent qu’ils ont un droit au blasphème. Pourquoi pas dans un cadre de théâtre ou d’un spectacle habituel. Mais la charte olympique demande explicitement que, dans le cadre des Jeux olympiques, ne soit pas exprimé d’opinion politique, idéologique ou religieuse. »
Retrouver la paix et célébrer des messes de réparation
L’Église catholique invite cependant les fidèles à retrouver un esprit de paix, afin que Jésus soit adoré et aimé dans tous les tabernacles du monde. Certains évêques en France, mais aussi dans le monde, ont déjà célébré des messes de réparation pour les outrages faits au Christ.
Parmi eux, Mgr Touvet, évêque coadjuteur du diocèse de Fréjus-Toulon, qui a célébré une messe de réparation à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, dans le sanctuaire dédié à sainte Marie-Madeleine. Son confère, Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon, a également invité les catholiques à entrer dans « une démarche de réparation et de prière ».
L’appel a été relayé par Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Nîmes, qui a encouragé les prêtres à célébrer une messe de réparation, et qui a invité les communautés paroissiales et religieuses à prier l’Heure Sainte devant le Saint-Sacrement. « Je demande à tous les fidèles dispersés pendant ces vacances, de s’associer là où ils sont, à cette profession de notre foi » a-t-il ajouté.
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, a lui aussi annoncé sur X célébrer « la messe en réparation pour cette représentation blasphématoire de la Cène, injure faite à des centaines de millions de chrétiens : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». »