Le Sanctuaire diocésain Notre-Dame du Rocher a été érigé le 11 février 2016 © madonnadelloscoglio.calabria.it 

Le Sanctuaire diocésain Notre-Dame du Rocher a été érigé le 11 février 2016 © madonnadelloscoglio.calabria.it 

Le culte de « Notre-Dame du Rocher » en Italie est autorisé

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Le Vatican publie le « Nihil obstat » concernant le culte de la Vierge en Calabre 

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Après avoir publié le 17 mai dernier les Normes procédurales pour le discernement des phénomènes surnaturels présumés, le Dicastère pour la doctrine de la foi s’est à nouveau exprimé officiellement sur des apparitions en Italie.

Le cardinal Victor Manuel Fernández, préfet du Dicastère, a confirmé le « Nihil obstat » (« rien ne s’oppose ») au culte de la Madone du Rocher, en Calabre. 

Dans un document publié le 5 juillet 2024, il relate les fruits spirituels liés aux apparitions de la Vierge Marie sur ce lieu, devenu un sanctuaire diocésain. « Nostra Signora dello Scoglio », ou « Notre-Dame du Rocher », est situé à Santa Domenica di Placanica, au sud-est de la Calabre.

Un lieu de conversion et de miséricorde

Le 11 mai 1968, la Vierge Marie serait apparue pour la première fois à Cosimo Fragomeni, un jeune agriculteur de 18 ans. La première apparition aurait été précédée d’un rayon de lumière provenant d’une falaise de grès près de la maison du jeune homme, et se serait répétée pendant les quatre jours suivants.

Depuis, la localité a suscité l’intérêt de nombreux fidèles, toutes catégories confondues, notamment des personnes souffrantes et malades. Au cours des années qui ont suivi, Notre-Dame du Rocher est devenu un lieu de pèlerinage, où se vit une intense activité spirituelle, avec des signes de grâce et de conversion. Le lieu, qui n’était au départ qu’une simple chapelle, a été érigé en Sanctuaire diocésain le 11 février 2016.

Madone du Rocher en Calabre © madonnadelloscoglio.calabria.it

Madone du Rocher en Calabre © madonnadelloscoglio.calabria.it

« Les pèlerins qui s’approchent du Sanctuaire du Rocher sont un puissant signe de foi. Leur présence devant la Vierge, qui devient pour eux l’expression claire de la miséricorde du Seigneur, est une manière de reconnaître leur propre incapacité à mener à bien les labeurs de la vie, ainsi que leur besoin et leur désir ardents de Dieu », écrit le préfet du Dicastère.

Des fruits évidents, mais une prudence sur le « caractère surnaturel du phénomène »

Cet accord fait suite à une demande de Mgr Francesco Oliva, évêque de Locri-Gerace. Dans une lettre envoyée le 3 juin dernier au Dicastère pour la doctrine de la foi, l’évêque de Locri proposait le Nihil obstat comme une reconnaissance nécessaire pour que ceux, qui se rendent au Sanctuaire, se sentent réconfortés et stimulés.

« Les fruits de la vie chrétienne chez ceux qui fréquentent le Rocher sont évidents, comme l’existence de l’esprit de prière, les conversions, quelques vocations au sacerdoce et à la vie religieuse, des témoignages de charité, ainsi qu’une saine dévotion et d’autres fruits spirituels », a écrit l’évêque de Locri.

Dans sa réponse, le cardinal Fernández prend note du bien spirituel qui se produit dans ce sanctuaire, mais affirme cependant que « la décision prise ne doit pas être comprise comme une approbation du caractère surnaturel du phénomène et que les fidèles sont autorisés à y donner leur assentiment de manière prudente ».

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Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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