L’Eucharistie, c’est le cœur de notre vie

L’Eucharistie, c’est le cœur de notre vie

Témoignage : « Être consolé et consoler Jésus »

Anny Hilling vit dans la cité du Cœur de Jésus depuis 25 ans

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Un feu d’amour circule entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit et se déverse sur l’homme créé à son image et à sa ressemblance. Le péché a rompu la communion mais pas l’amour.

Par l’Incarnation de Jésus, l’amour de communion devient amour de consolation, de réparation. La Sainte Trinité se penche sur l’homme blessé, voué à la mort, pour le sortir de son enfermement et le ramener à la Vie. Marguerite-Marie ne cesse de rappeler à ses sœurs et à nous tous: « Abandonnez- vous, laissez-vous aimer. Dieu fera tout en vous… » Toute consolation a sa source dans le Cœur transpercé de Jésus, ce cœur ouvert où nous sommes invités à faire notre demeure et où nous puisons l’amour dont nous avons tant besoin pour être consolés, pour consoler Jésus et Le laisser se servir de nous pour consoler l’humanité pécheresse.

« Jésus est vivant ! »

La première et plus grande consolation que j’ai reçue de Jésus est le don de la foi à 23 ans. Un jour, ouvrant la porte d’entrée de mon lieu de travail, je dis à la collègue qui était à l’accueil: « Jésus est vivant ! » Je lui dis de tout mon cœur, de toute mon intelligence, de tout mon être. C’était devenu une évidence pour moi. La veille, au cours de la messe, après plusieurs mois de douloureux combats, Jésus, dans sa grande miséricorde avait posé sa main sur moi, il m’avait libérée de moi-même, de mon incroyance, de mon orgueil.

Je m’effondrai en pleurs, dépassée par ce qui m’arrivait, submergée par la grâce de Dieu et ce n’est que le lendemain, en affirmant à ma collègue que Jésus était vivant, que je compris de quel amour j’étais aimée. Jésus m’a profondément consolée et libérée de l’esclavage de l’athéisme dans lequel j’étais tombée à l’âge de 12 ans. Jésus est entré dans ma vie. Comment ne pas lui rendre amour pour amour ? C’est lui qui nous révèle comment le consoler : « Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen, et qu’il se manifeste à eux pour les enrichir de ces précieux trésors (…) »

J’ai compris l’importance du primat de l’adoration

Avant cette première apparition, Jésus a fait longuement reposer Marguerite-Marie sur son cœur, pour lui en révéler les trésors. Moi-même, alors que je me dispersais dans de multiples activités, le Seigneur me reprit par cette parole à Gethsémani : « Vous n’êtes même pas capable de veiller une heure avec moi… » À la suite de Pierre Goursat, j’ai compris l’importance du primat de l’adoration. Avant de donner sa vie jusqu’au bout, par la mort sur la croix, sa passion d’amour pour nous lui a fait inven- ter la messe. Il sait combien nous sommes faibles et changeants, Il veut rester avec nous jusqu’à la fin des temps, en renouvelant sans cesse le sacrifice de sa vie. En communion avec le Père et l’Esprit Saint, Jésus s’est créé nourriture et boisson pour demeurer au plus intime de celui qui vient à lui.

J’ai reçu la consolation du Seigneur un nombre incalculable de fois, dans le silence du cœur à cœur avec lui, dans sa présence réelle cachée dans l’ostensoir ou en participant à la messe. Combien de fois il m’a sorti de l’ornière de la colère, du ressentiment devant ce que je considérais comme injuste. Il venait doucement apaiser mon cœur, le purifier, l’unir au sien et lui faire découvrir l’offrande de moi-même unie à son cœur doux et humble. « Venez à moi vous tous qui peinez et moi je vous soulagerai. » Comme est vraie cette parole de l’Évangile.

L’Eucharistie, c’est le cœur de notre vie

L’Eucharistie, c’est le cœur de notre vie, c’est là, dans le silence, que nous apprenons à entendre battre son cœur et que petit à petit nous nous abandonnons à sa présence, nous le laissons nous transformer et nous lui permettons de répandre les flammes de son ardente charité sur les hommes pour les consoler, les sanctifier, les sauver. Ainsi, nous consolons Jésus.

J’avais pris l’habitude de prier un Je vous salue Marie lorsque je passais devant la mai- son d’un voisin malade et mis à l’écart par sa famille. Un jour, le Seigneur me met dans le cœur de l’inviter au repas de Noël organisé par la paroisse pour qu’il ne soit pas seul. Il accepte l’invitation avec reconnaissance. Non seulement il participe au repas mais aussi à la messe de minuit qui suit. Il sort bouleversé de cette soirée me disant que cela faisait des années qu’il n’avait pas vécu un si beau noël. Il rajoute: « Je ne sais pas prier mais c’est idiot de ne pas suivre Jésus. » Plus tard, il fera sa première confes- sion. Il avait les larmes aux yeux, ému par la Miséricorde du Seigneur qui le libérait, le consolait et lui rendait la vie.

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Sanctuaire du Sacré-Cœur

Au sanctuaire du Sacré-Cœur de Paray-le Monial, un jubilé est célébré du 27 décembre 2023 au 27 juin 2025, pour fêter les 350 ans des apparitions de Jésus à sainte Marguerite-Marie. Ce jubilé est une occasion de venir en pèlerinage à la Chapelle des Apparitions au monastère de la Visitation. Cette démarche jubilaire est une invitation à se mettre en marche pour répondre à l’appel de Jésus : venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau et je vous donnerai le repos, car je suis doux et humble de Cœur (Mt 11, 28). Passer la Porte jubilaire, c’est entrer dans le Cœur de Jésus pour être renouvelé en profondeur dans notre vie de baptisé et lui rendre amour pour amour. Pour plus d'informations, rendez-vous sur https://sacrecoeur-paray.org/demarche-jubilaire/

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