En juillet, le pape François demande à l’Église universelle de prier pour la pastorale des malades, et particulièrement pour le sacrement (ou onction) des malades.
Il explique ce choix dans une vidéo publiée ce mardi 2 juillet par le Réseau mondial de prière du pape : « Prions pour que le sacrement de l’onction des malades donne à ceux qui le reçoivent et à leurs proches la force du Seigneur, et qu’il devienne de plus en plus pour tous un signe visible de compassion et d’espérance. »
Le Saint-Père précise que l’onction des malades n’est pas un sacrement réservé uniquement à ceux qui sont sur le point de mourir. Cela serait renoncer à tout espoir, et cela supposerait « qu’après le prêtre, vient le fossoyeur », explique-t-il au début de la vidéo.
Ce sacrement est d’abord un des « sacrements de la guérison, du soin », un sacrement « qui guérit l’esprit ». Il donne la consolation du Seigneur dans l’épreuve de la maladie ou du grand âge, non seulement à celui qui souffre, mais également à tous ses proches, ainsi qu’aux soignants.
« Dans le sacrement, est présent le Seigneur Jésus lui-même », rappelle le pape François. L’onction assure la proximité du Christ envers celui qui souffre, et la personne malade n’est pas seule dans sa souffrance : avec le prêtre et les personnes présentes, la famille, c’est toute la communauté chrétienne qui la soutient et qui prie pour elle.
L’onction des malades est, bien souvent, le sacrement oublié ou moins reconnu. Cependant, « c’est Jésus lui-même qui vient pour soulager le malade, pour lui donner la force, pour lui donner l’espérance, pour l’aider ; et aussi pour lui pardonner ses péchés. Et cela est très beau ! »