Le mois de juillet est spécialement dédié au culte du précieux Sang du Christ, en mémoire du sang que le Seigneur a versé lors de sa Passion, source de miséricorde et de salut pour l’humanité tout entière.
« C’est par lui, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été rachetés ; c’est par son propre Sang que le Christ est entré une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption éternelle », a écrit saint Paul (Hébreux 9, 12).
Dans l’Église universelle, le Sang du Christ est fêté depuis 1969 au mois de juin, le jour de la fête du Saint-Sacrement. Mais la solennité du précieux Sang du Christ est encore célébrée, chaque 1er juillet, dans un seul endroit au monde, la basilique de l’Agonie de Gethsémani, à Jérusalem.
Les frères franciscains, qui veillent sur ce lieu situé au pied du mont des Oliviers, ont célébré ce lundi une messe en l’honneur du très précieux Sang du Christ, et ont vénéré le sang transpiré par le Seigneur lors de son agonie.
La messe a été présidée par le Custode de Terre Sainte, fra Francesco Patton. Des pétales de roses rouges, comme des gouttes de sang, ont été dispersés sur le rocher de Gethsémani, et des petits sachets contenant de l’huile de Gethsémani, ont été distribués aux personnes présentes.
Ces gestes concrets, vécus chaque année sur le lieu même de l’agonie de Jésus, rappellent aux fidèles que vénérer le Sang du Christ, c’est rendre grâce pour son sacrifice d’amour. « Le sang du Christ est sa vie donnée pour l’amour et avec l’amour infini, et c’est pour cela qu’il est possible de ressusciter notre sainte vie au moment où nous la recevons », a dit le P. Patton dans son homélie.
Sur cette terre de Jérusalem qui souffre tant de la guerre, et sur laquelle coule le sang des martyrs d’hier et d’aujourd’hui, fêter le Sang précieux du Christ revêt une signification certainement encore plus profonde.