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États-Unis : Probable béatification d’Adèle Brise

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Les évêques des États-Unis ont tenu une consultation canonique

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Les apparitions mariales vécues par Adèle en 1859 ont été officiellement approuvées par Mgr Ricken, évêque du diocèse de Green Bay, en décembre 2010.

Lors de leur Assemblée plénière annuelle de juin, les évêques des États-Unis ont tenu une consultation canonique sur la probable cause de béatification et de canonisation d’Adèle Brise. 

Mgr Thomas John Paprocki, évêque de Springfield (Illinois) et président du Comité des affaires canoniques et de la gouvernance de l’Église de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), et Mgr David L. Ricken, évêque de Green Bay, ont facilité la discussion des évêques. Par un vote à voix haute, les évêques ont exprimé leur soutien à l’avancement de la cause de béatification et de canonisation au niveau diocésain. 

 

Plusieurs apparitions d’une femme vêtue de blanc

La brève biographie d’Adèle Brise a été établie à partir d’informations fournies par le diocèse de Green Bay. Adèle Brise est née le 30 janvier 1831 à Dion-le-Val, en Belgique, de Lambert et Catherine Brise. Bien qu’ayant perdu la vue d’un œil à la suite d’un accident survenu dans son enfance, elle était connue pour son attitude joyeuse. Adèle s’est engagée auprès de la Vierge Marie à devenir une religieuse après sa première communion. Elle a poursuivi cet objectif même après l’immigration de sa famille aux États-Unis en 1855. Installée dans le Wisconsin, Adèle reste fidèle à sa vocation religieuse. En 1859, Adèle eut plusieurs apparitions d’une femme vêtue de blanc qu’elle identifia plus tard comme Marie, la Reine du ciel. 

 

Fondation des sœurs du Bon Secours

Cette dernière a donné à Adèle des instructions pour qu’elle devienne professeur de religion. Adèle a commencé un ministère de porte-à-porte, fondant finalement une communauté de femmes laïques connue sous le nom de « Sisters of Good Help » (Sœurs du Bon Secours). 

Elles ont choisi de vivre selon le mode de vie franciscain, sans prononcer de vœux formels et en se concentrant sur l’éducation religieuse. La communauté a dû faire face à de nombreux défis, notamment l’incendie de Peshtigo en 1871, qui a menacé la chapelle et l’école. Historiquement, ce fut l’un des incendies de forêt les plus meurtriers. Cependant, ces bâtiments ont été épargnés et considérés par beaucoup comme une réponse miraculeuse et divine aux prières.

 

« Croix sacrée, sous ton ombre je me repose et j’espère »

Adèle a poursuivi sa mission sans relâche, enseignant et catéchisant les enfants, et créant un impact durable sur sa communauté jusqu’à sa mort, le 5 juillet 1896. Son héritage de service dévoué est résumé par l’inscription sur sa pierre tombale : « Croix sacrée, sous ton ombre je me repose et j’espère ».

Les apparitions mariales vécues par Adèle en 1859 ont été officiellement approuvées par l’évêque Ricken du diocèse de Green Bay en décembre 2010. Le site des apparitions a été désigné comme sanctuaire national par les évêques américains en 2015, aujourd’hui connu sous le nom de « National Shrine of Our Lady of Champion » (Sanctuaire National de Notre-Dame-de-Champion).

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Rédaction

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