Ce 14 juin après-midi, le pape François s’est déplacé à Borgo Egnazia, dans la station balnéaire des Pouilles, en Italie, pour participer au sommet du G7, qui réunit les sept grandes puissances économiques mondiales. Une première historique, car aucun pape n’avait jusqu’à présent participé à un sommet du G7.
À l’invitation de l’Italie, les chefs d’État des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne et du Japon, se réunissent ces jours-ci pour le sommet annuel du G7. De nombreux pays non-membres ont été également invités à se joindre à cette rencontre.
Les pays participants ont principalement partagé sur l’intelligence artificielle, mais aussi des sujets comme l’énergie, l’Afrique et la Méditerranée, les guerres en Terre sainte ou en Ukraine.
À son arrivée, le pape a été accueilli par Giorgia Meloni, présidente du Conseil des ministres de la République italienne. Il a pu avoir ensuite une première série d’entretiens bilatéraux, notamment avec Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international, Volodymyr Zelenskyy, président de la République d’Ukraine, Emmanuel Macron, président de la République française et Justin Trudeau, Premier ministre du Canada.
Il a ensuite prononcé un discours sur l’intelligence artificielle. Le gouvernement italien entendait valoriser la contribution du Saint-Siège sur cette question, en particulier après « l’Appel de Rome pour l’éthique de l’Intelligence Artificielle » (« Rome Call for AI Ethics ») en 2020, promu par l’Académie pontificale pour la vie, et qui visait à « donner de l’éthique aux algorithmes ».
Dans son allocution, le pape affirmé que l’intelligence artificielle appelle à une importante réflexion pour l’avenir, car il s’agit d’un « instrument extrêmement fascinant et redoutable », d’un « outil puissant dont l’utilisation influencera de plus en plus notre mode de vie ».
Enfin, le Saint-Père a rencontré d’autres personnalités, tels que William Samoei Ruto, président du Kenya, Narendra Modi, Premier ministre de l’Inde, Joseph Biden, président des États-Unis d’Amérique, Luiz Inácio Lula da Silva, président du Brésil, Tayyip Erdoğan, président de la République de Turquie et pour la première fois Abdelmadjid Tebboune, président de la République d’Algérie.
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