Construire une société et une Europe solidaires » Mgr Antoine Hérouard, vice-président de la Comece © Comece.eu (MikeDotta/Shutterstock)

Construire une société et une Europe solidaires » Mgr Antoine Hérouard, vice-président de la Comece © Comece.eu (MikeDotta/Shutterstock)

L’Église réagit aux élections européennes 

Print Friendly, PDF & Email

« Construire une société et une Europe solidaires »

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Au lendemain des élections européennes, l’Église catholique a publié un message signé par le Secrétariat de la Commission des conférences épiscopales de l’Union européenne (COMECE).

Selon la Commission, plus de 370 millions de citoyens ont été appelés dimanche 9 juin aux urnes dans 27 pays différents, et les « résultats préliminaires montrent qu’une majorité pro-européenne est maintenue au Parlement européen. La majorité des votants ont exprimé leur soutien au projet européen et un fort désir de plus d’Europe. C’est une bonne nouvelle et l’un des points clés soulignés par les évêques de la COMECE au cours des mois précédant les élections ».

Les évêques européens soulignent par ailleurs que le taux de participation à ces élections était d’environ 50 % et donc insuffisant, « ce qui témoigne d’un désintérêt persistant et d’un manque d’engagement de la part des citoyens européens. Une faible participation, combinée à la forte augmentation des partis nationalistes et eurosceptiques, en particulier dans les pays fondateurs de l’Union européenne, manifeste un fort mécontentement à l’égard des performances de l’Union Européenne. »

Mgr Antoine Hérouard, archevêque de Dijon en France et vice-président de la COMECE, a été interrogé par les médias du Vatican. L’archevêque affirme que les valeurs européennes encouragées par l’Église ont trait à une certaine compréhension de la personne humaine, de la vie en société.

« Nous avons des devoirs les uns vis-à-vis des autres pour construire une société et une Europe qui soient solidaires et dans lesquelles il y ait une vraie place pour les plus petits, les plus fragiles, ceux qui sont en difficulté de toutes sortes » a-t-il confié. « Cela touche à la fois aux questions de la vie du commencement jusqu’à la fin, les questions des conditions de travail, les questions de précarité et les questions d’entraide internationale et de développement des pays les plus pauvres. » 

 

Share this Entry

Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel