Le pape François lors de l’audience générale du Dimanche 3 mars 2024 © Vatican Media

Le pape François lors de l’audience générale du Dimanche 3 mars 2024 © Vatican Media

« Jésus n’est pas venu pour condamner, mais pour sauver »

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Angélus du dimanche 10 mars 2023

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Hier, quatrième dimanche de Carême, à midi, le Saint-Père est apparu à la fenêtre du studio du Palais apostolique du Vatican pour réciter l’Angélus avec les fidèles et les pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre. Voici les paroles que le pape a adressées à la foule présente et qui ont introduit la prière mariale.

Chers frères et sœurs, bonjour !

En ce quatrième dimanche de Carême, l’Évangile nous présente la figure de Nicodème (cf. Jn 3, 14-21), pharisien, « un notable parmi les Juifs » (Jn 3, 1). Il vit les signes que Jésus accomplissait, reconnut en lui un maître envoyé par Dieu et alla à sa rencontre de nuit, pour ne pas être vu. Le Seigneur l’accueille, dialogue avec lui et lui révèle qu’il est venu non pour condamner mais pour sauver le monde (cf. v. 17). Arrêtons-nous pour réfléchir à ceci : Jésus n’est pas venu pour condamner, mais pour sauver le monde. C’est beau !

Souvent, dans l’Évangile, nous voyons le Christ révéler les intentions des personnes qu’il rencontre, parfois en démasquant leurs fausses attitudes, comme avec les Pharisiens (cf. Mt 23, 27-32), ou en les faisant réfléchir sur le désordre de leur vie, comme avec la Samaritaine (cf. Jn 4, 5-42). Face à lui, il n’y a pas de secrets : il lit dans les cœurs, dans le cœur de chacun de nous. Cette capacité peut être dérangeante car, si elle est mal utilisée, elle nuit aux personnes, les exposant à des jugements privés de miséricorde. En effet, personne n’est parfait, nous sommes tous pécheurs, nous nous trompons tous, et si le Seigneur utilisait la connaissance de nos faiblesses pour nous condamner, personne ne pourrait être sauvé.

Mais ce n’est pas le cas. Lui, en effet, ne l’utilise pas pour nous pointer du doigt, mais pour embrasser notre vie, nous libérer du péché et nous sauver. Jésus n’est pas intéressé par le fait de nous juger et de nous soumettre au jugement ; il veut qu’aucun de nous ne soit perdu. Le regard du Seigneur sur nous n’est pas un phare aveuglant qui nous éblouit et nous met en difficulté, mais la douce lueur d’une lampe amicale, qui nous aide à voir le bien en nous et à réaliser le mal, afin que nous puissions nous convertir et guérir, soutenus par sa grâce.

Jésus n’est pas venu pour condamner, mais pour sauver le monde. Pensez à nous, qui condamnons si souvent les autres ; nous aimons si souvent faire des commérages, chercher à faire des commérages contre les autres. Demandons au Seigneur de nous donner, à nous tous, ce regard de miséricorde, de regarder les autres comme Il nous regarde tous.

Que Marie nous aide à désirer le bien les uns des autres.

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Rédaction

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